Biographies
Premiers ministres du Québec
- Barrette, Antonio
- Bertrand, Jean-Jacques
- Bouchard, Lucien
- Boucher de Boucherville, Charles-Eugène
- Bourassa, Robert
- Chapleau, Joseph-Adolphe
- Charest, Jean
- Chauveau, Pierre-Joseph-Olivier
- Couillard, Philippe
- Duplessis, Maurice Le Noblet
- Flynn, Edmund James
- Godbout, Joseph-Adélard
- Gouin, Lomer
- Johnson (père), Daniel
- Johnson, Pierre Marc
- Joly de Lotbinière, Henri-Gustave
- Landry, Bernard
- Legault, François
- Lesage, Jean
- Lévesque, René
- Marchand, Félix-Gabriel
- Marois, Pauline
- Mercier, Honoré
- Mousseau, Joseph-Alfred
- Ouimet, Gédéon
- Parent, Simon-Napoléon
- Parizeau, Jacques
- Ross, John Jones
- Sauvé, Joseph-Mignault-Paul
- Taillon, Louis-Olivier
- Taschereau, Louis-Alexandre
Barrette, Antonio
Né(e) le 26 mai 1899Décédé(e) le 15 décembre 1968
Né à Joliette, le 26 mai 1899, fils d'Ernest Barrette, employé civil, et de Robéa Côté.
Étudia à l'académie Saint-Viateur, puis suivit des cours privés.
Travailla au Canadien National comme messager, de 1914 à 1921, puis comme machiniste, de 1921 à 1931. Ingénieur mécanicien en chef à l'Acme Glove Work Ltd. de Joliette de 1931 à 1935. Secrétaire de l'International Association of Machinists du district de Joliette en 1932 et en 1933. Cofondateur, en 1936, de la société Barrette et Lépine, courtiers d'assurance. Secrétaire du comité d'étude du Syndicat national de rachat des rentes seigneuriales du 26 juillet 1938 au 22 août 1939. Président du Conseil régional du travail en temps de guerre. Président d'Antonio Barrette et fils, courtiers d'assurance à Joliette, de 1966 à 1968.
Fondateur, en 1930, et président, jusqu'en 1936, de l'Association des jeunes conservateurs du comté de Joliette. Candidat conservateur défait dans Joliette en 1935. Élu député de l'Union nationale dans la même circonscription en 1936. Réélu en 1939, en 1944, en 1948, en 1952, en 1956 et en 1960. Ministre du Travail du 30 août 1944 au 8 janvier 1960 dans les cabinets Duplessis et Sauvé. Choisi chef de l'Union nationale le 8 janvier 1960. Premier ministre, président du Conseil exécutif et ministre du Travail du 8 janvier au 5 juillet 1960. Démissionna comme député et chef de l'Union nationale le 15 septembre 1960. Ambassadeur du Canada en Grèce du 4 avril 1963 au 12 juillet 1966.
Membre fondateur de la Société des oliviers, organisme constitué en 1922. Lieutenant-colonel honoraire du Régiment de Joliette et capitaine de « l'Escadron D » des gardes-frontières. Membre du Club canadien, du Seigniory Club, du Club Renaissance de Québec et des Chevaliers de Colomb. Secrétaire de l'Association des jeunes hommes d'affaires de Joliette. Membre de l'Association des courtiers d'assurances de la province de Québec.
Docteur en sciences sociales honoris causa de l'université Laval en 1945, il reçut également le titre de docteur rerum civilium scientia de l'université de Montréal en 1948, de docteur jure civili du Collège Bishop's en 1954, puis de docteur juris atriusque de l'Université McGill . Honoré du titre de grand officier de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand et de grand cordon de l'Ordre royal de Georges de Grèce.
A publié: Considérations sur les relations industrielles en démocratie (1953); le Communisme est-il une menace? (1954); Mémoires (1966).
Décédé à Montréal, le 15 décembre 1968, à l'âge de 69 ans et 6 mois. Inhumé à Joliette, dans le cimetière de la paroisse Saint-Pierre, le 19 décembre 1968.
Avait épousé à Joliette, le 2 juillet 1924, Marie-Estelle Guilbault, fille d'Osias Guilbault, notaire et registrateur, et de Victoria Froment.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Bertrand, Jean-Jacques
Né(e) le 20 juin 1916Décédé(e) le 22 février 1973
Né à Sainte-Agathe-des-Monts, le 20 juin 1916, fils de Lorenzo Bertrand, chef de gare et télégraphiste, et de Bernadette Bertrand.
Étudia au Collège Sacré-Cœur à Sainte-Agathe, au Juvénat des Oblats à Ottawa, au Séminaire de Saint-Hyacinthe, puis aux universités d'Ottawa et de Montréal. Fut décoré du Mérite universitaire par l'Université de Montréal. Admis au Barreau de la province de Québec en 1941.
Pratiqua le droit au cabinet de Louis-Arthur Giroux à Sweetsburg. S'associa plus tard à Me Gérard Turmel, puis à Mes Jacques Meunier et Gilles Mercure. Directeur de la Compagnie d'expansion industrielle de Cowansville. Secrétaire-trésorier des corporations municipale et scolaire de Sweetsburg de 1942 à 1948.
Élu député de l'Union nationale dans Missisquoi en 1948. Réélu en 1952, en 1956, en 1960, en 1962, en 1966 et en 1970. Nommé adjoint parlementaire au ministre des Terres et Forêts et au ministre des Ressources hydrauliques le 17 décembre 1954. Ministre des Terres et Forêts dans les cabinets Duplessis et Sauvé du 30 avril 1958 au 8 janvier 1960. Ministre de la Jeunesse et ministre du Bien-être social dans le cabinet Barrette du 8 janvier au 5 juillet 1960. Candidat défait à la direction de l'Union nationale en 1961. Nommé vice-président du Conseil exécutif le 17 juin 1966. Ministre de l'Éducation dans le cabinet Johnson du 16 juin 1966 au 31 octobre 1967. Ministre de la Justice dans le même cabinet du 16 juin 1966 au 2 octobre 1968. Nommé chef intérimaire de l'Union nationale le 2 octobre 1968, à la suite du décès du premier ministre Daniel Johnson. Premier ministre de la province de Québec et président du Conseil exécutif du 2 octobre 1968 au 12 mai 1970. Ministre de la Justice et ministre des Affaires intergouvernementales du 2 octobre 1968 au 23 juillet 1969. Ministre des Finances du 18 au 23 juillet 1969. Confirmé chef permanent de l'Union nationale à l'issue du congrès de son parti tenu le 21 juin 1969. Chef de l'opposition officielle du 12 mai 1970 au 19 juin 1971.
Membre du conseil d'administration de l'Hôpital Brome-Missisquoi-Perkins de Cowansville. Président de la Chambre de commerce des jeunes de Cowansville en 1946 et en 1947. Créé conseil en loi du roi le 14 juin 1950. Reçut des doctorats honoris causa des universités Bishop's et Ottawa en 1959, Sherbrooke en 1967 ainsi que Montréal et Laval en 1969. Membre des Chevaliers de Colomb, du Club Renaissance, du Club de la garnison et du Club Saint-Denis.
Décédé en fonction à Montréal, le 22 février 1973, à l'âge de 56 ans et 8 mois. Inhumé à Cowansville, au cimetière de la paroisse Sainte-Rose-de-Lima, le 25 février 1973.
Avait épousé à Sweetsburg, le 14 octobre 1944, Gabrielle Giroux, fille de Louis-Arthur Giroux, avocat, et de Juliette Bolduc.
Père de Jean-François Bertrand. Son épouse, Gabrielle Bertrand, fut députée à la Chambre des communes de 1984 à 1993.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Bouchard, Lucien
Né(e) le 22 décembre 1938Est toujours en vie
Né à Saint-Cœur-de-Marie (Lac-Saint-Jean) en 1938, fils de Philippe Bouchard et d'Alice Simard.
Étudia au Collège de Jonquière. Titulaire d'un baccalauréat ès arts depuis 1959, d'un baccalauréat en sciences sociales et d'une licence en droit de l'Université Laval. Admis au Barreau du Québec en 1964.
Exerça sa profession d'avocat à Chicoutimi jusqu'en 1985. Fut président des tribunaux d'arbitrage du secteur de l'éducation de 1970 à 1976. Procureur en chef de la Commission de l'industrie de la construction (commission Cliche) en 1974 et en 1975. Membre de la Commission d'étude et de consultation dans les secteurs public et parapublic (Commission Martin-Bouchard) en 1975. Représentant du gouvernement du Québec dans les négociations collectives des secteurs public et parapublic et dans les affaires constitutionnelles. À compter de 1978, fut successivement bâtonnier du Barreau du Saguenay, membre du comité administratif et président du comité de spécialisation du Barreau du Québec.
Fut membre du conseil d'administration de la Société générale de financement du Québec, de Donohue et de la Corporation de développement des investissements du Canada.
Ambassadeur du Canada en France de juillet 1985 à mars 1988. Présida, en 1986, le Comité international de préparation du deuxième Sommet de la Francophonie tenu à Québec en septembre 1987.
Nommé Secrétaire d'État du Canada le 31 mars 1988. Élu député du Parti progressiste-conservateur (PPC) dans Lac-Saint-Jean à l'élection partielle fédérale du 20 juin 1988. Réélu aux élections générales de 1988. Ministre de l'Environnement du 30 janvier 1989 au 22 mai 1990. Démissionna comme ministre et membre du caucus du PPC et siégea comme indépendant. Dirigea à partir de juillet 1990 le Bloc québécois, puis en fut président et chef à partir du 15 juin 1991. Réélu sous la bannière de ce parti en 1993. Chef de l'opposition officielle d'octobre 1993 à janvier 1996. Démissionna de ses fonctions de chef de l'opposition officielle, de député de Lac-Saint-Jean et de chef du Bloc québécois le 15 janvier 1996.
Président du Parti québécois du 27 janvier 1996 au 11 janvier 2001. Premier ministre du Québec du 29 janvier 1996 au 8 mars 2001. Élu député du Parti québécois dans Jonquière à l'élection partielle du 19 février 1996. Réélu en 1998. Démissionna le 8 mars 2001.
Retourna à la pratique privée. Associé au cabinet d'avocats Davies Ward Phillips & Vineberg à compter d'avril 2001. Président de l'Association pétrolière et gazière du Québec de janvier 2011 au 6 février 2013. Médiateur spécial en relations de travail à l'aluminerie de Bécancour ABI depuis avril 2011. En janvier 2015, fut nommé médiateur entre Produits forestiers Résolu, le gouvernement du Québec et les communautés cries et innues au Lac-Saint-Jean.
Président du conseil d'administration de l'Orchestre symphonique de Montréal depuis le 27 septembre 2004. Devint membre de plusieurs conseils d'administration: Transcontinental en 2001, Saputo et Groupe BMTC en 2004. Membre du conseil consultatif de Dessau-Soprin depuis mars 2003.
Décoré de la médaille Gloire de l'Escolle de l'Association des diplômés de l'Université Laval en octobre 2001. Fait commandeur de la Légion d'honneur le 9 octobre 2002. Reçut un doctorat honorifique de l'Université du Québec à Chicoutimi le 27 avril 2007. Désigné « avocat émérite » par le Barreau du Québec le 9 mai 2007. Élevé au rang de grand officier de l'Ordre national du Québec pour sa contribution exceptionnelle à la vie québécoise le 19 juin 2008. Fait Citoyen d'honneur de la Ville de Montréal en juin 2021.
Publia À visage découvert (1992) et Lettre à un jeune politicien (2012). Auteur de plusieurs articles spécialisés.
Source : Assemblée nationale du Québec
Boucher de Boucherville, Charles-Eugène
Né(e) le 4 mai 1822Décédé(e) le 10 septembre 1915
Né à Montréal, le 4 mai 1822, puis baptisé le 6, dans la paroisse Notre-Dame, sous le prénom de Charles-Eugène-Napoléon, fils de Pierre-Amable Boucher de Boucherville, seigneur, et de Marguerite-Émilie (Amélie) Sabrevois de Bleury.
Étudia au Petit Séminaire de Montréal de 1832 à 1840 et au Collège McGill, où il obtint un diplôme en médecine. Fit un stage d'études dans des cliniques à Paris.
Pratiqua la médecine dans la région de Montréal jusqu'en 1860, année où il abandonna l'exercice de sa profession. Fut capitaine dans le 1er bataillon de milice de Chambly.
Élu sans opposition député de Chambly en 1861; indépendant, puis bleu. Réélu en 1863; bleu. Son mandat prit fin avec l'avènement de la Confédération, le 1er juillet 1867. Fit partie du cabinet Chauveau à titre de président du Conseil législatif du 15 juillet 1867 au 27 février 1873. Nommé conseiller législatif de la division de Montarville le 15 juillet 1867, prêta serment et prit son fauteuil le 27 décembre.
Fut premier ministre et président du Conseil exécutif du 22 septembre 1874 jusqu'au renvoi d'office de son cabinet par le lieutenant-gouverneur Luc Letellier de Saint-Just, le 8 mars 1878. Fut également secrétaire et registraire jusqu'au 25 janvier 1876 et ministre de l'Instruction publique jusqu'au 1er février 1876, ainsi que commissaire de l'Agriculture et des Travaux publics du 25 janvier 1876 au 8 mars 1878. De nouveau premier ministre et président du Conseil exécutif du 21 décembre 1891 jusqu'à sa démission, le 13 décembre 1892. Détint aussi le portefeuille de trésorier intérimaire à partir du 12 novembre 1892. Sénateur de la division de Montarville à compter du 12 février 1879. Appuya le Parti conservateur.
Fait compagnon de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George en mai 1894, puis chevalier (sir) en juin 1914.
Décédé en fonction à Montréal, le 10 septembre 1915, à l'âge de 93 ans et 4 mois. Inhumé dans la crypte de l'église Sainte-Famille, à Boucherville, le 14 septembre 1915.
Avait épousé dans la paroisse Notre-Dame, à Montréal, le 4 septembre 1861, Susan Elizabeth Morrogh, fille de Robert Lester Morrogh, protonotaire, et de Catherine Margaret Mackenzie, et petite-fille de Roderick Mackenzie; puis, dans la paroisse Sainte-Anne, à Varennes, le 26 septembre 1866, Marie-Céleste-Esther Lussier, fille du seigneur Félix Lussier et d'Angélique Deschamps.
Petit-fils de René-Amable Boucher-de-Boucherville. Neveu de Louis-René Chaussegros de Léry et de Clément-Charles Sabrevois De Bleury. Oncle de Tancrède Boucher De Grosbois.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Bourassa, Robert
Né(e) le 14 juillet 1933Décédé(e) le 2 octobre 1996
Né à Montréal, le 14 juillet 1933, fils d'Aubert Bourassa et d'Adrienne Courville.
Étudia au Collège Brébeuf à Montréal, à l'Université de Montréal, où il reçut la médaille du gouverneur général en 1956. Admis au Barreau du Québec en juin 1957. Obtint une maîtrise en sciences économiques et politiques d'Oxford, en Angleterre, en 1959, et une maîtrise en fiscalité et droit financier à l'Université Harvard en 1960.
Conseiller fiscal au ministère du Revenu national, à Ottawa, de 1960 à 1963. Professeur de sciences économiques et de fiscalité à l'Université d'Ottawa de 1961 à 1963. Secrétaire et directeur des recherches de la commission Bélanger sur la fiscalité de 1963 à 1965. Conseiller spécial sur les questions économiques et fiscales auprès du ministère fédéral des Finances. Professeur de finances publiques aux universités de Montréal et Laval de 1966 à 1969.
Élu député libéral dans Mercier en 1966. Réélu en 1970 et 1973. Chef du Parti libéral du Québec du 17 janvier 1970 au 19 novembre 1976. Premier ministre et président du Conseil exécutif du 12 mai 1970 au 25 novembre 1976. Ministre des Finances du 12 mai au 1er octobre 1970. Ministre des Affaires intergouvernementales du 11 février 1971 au 2 février 1972 et du 12 octobre au 25 novembre 1976. Défait en 1976.
Professeur invité à l'Institut européen d'administration des affaires à Fontainebleau et conférencier à l'Institut des affaires européennes à Bruxelles en 1977. Professeur au Center of Advanced International Studies, à l'Université Johns Hopkins, à Washington, en 1978. Devint professeur au Département de science politique de l'Université Laval et de l'Université de Montréal en 1979. Professeur invité aux universités de la Caroline du Sud en 1981 et de New Haven (Yale) en 1982. Fut également conseiller économique et financier.
Réélu chef du Parti libéral du Québec le 15 octobre 1983. Élu député libéral dans Bertrand à l'élection partielle du 3 juin 1985. Chef de l'opposition du 14 juin au 2 décembre 1985. Défait en 1985. Élu dans Saint-Laurent à l'élection partielle du 20 janvier 1986. Réélu en 1989. Premier ministre et président du Conseil exécutif du 12 décembre 1985 au 11 janvier 1994. Ne s'est pas représenté en 1994.
Professeur associé à la Faculté de droit de l'Université de Montréal.
Reçut en 1987 un doctorat honoris causa en philosophie de l'Université de Tel-Aviv et l'Ordre du mérite des diplômés de l'Université de Montréal et, à titre posthume, l'insigne de grand officier de la Légion d'honneur le 21 février 1997. Fait grand officier de l'Ordre national du Québec à titre posthume le 18 juin 2008.
Publia notamment Bourassa/Québec en 1970, La Baie James en 1973, Deux fois la Baie James en 1981, L'énergie du Nord: la force du Québec en 1985, Le défi technologique en 1985 et Gouverner le Québec en 1995.
Décédé à Montréal, le 2 octobre 1996, à l'âge de 63 ans et 3 mois. Inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des Neiges, le 7 octobre 1996.
Avait épousé à Sorel, dans la paroisse Saint-Pierre, le 23 août 1958, Andrée Simard, fille d'Édouard Simard, industriel, et d'Orise Brunelle.
Beau-frère de Claude Simard.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Chapleau, Joseph-Adolphe
Né(e) le 9 novembre 1840Décédé(e) le 13 juin 1898
Naissance - Mort : 1840 – 1898
Né à Sainte-Thérèse, le 9 novembre 1840, fils de Pierre Chapleau, maçon, et de Zoé Sigouin.
Fit ses études au Collège Masson à Terrebonne et au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Étudia le droit à Montréal auprès de Mes Ouimet, Morin et Marchand. Admis au Barreau du Bas-Canada le 2 décembre 1861. Créé conseil en loi de la reine le 28 février 1873. Docteur en droit de l'Université Laval en 1878.
Exerça sa profession d'avocat à Montréal. Fut associé aux avocats Gédéon Ouimet, Joseph-Alfred Mousseau, Edward Brock Carter, Levi Ruggles Church, John Smythe Hall, Albert William Atwater et Charles Laplante dit Champagne ainsi qu'à Mes Moreau, Archambault, Nicolls et Brown. Fut le défenseur du métis Ambroise Lépine à Winnipeg en 1874. Professeur de droit criminel à l'Université Laval à Montréal de 1878 à 1885 et professeur titulaire de droit international de 1885 à 1898.
Élu sans opposition député conservateur dans Terrebonne en 1867. Réélu en 1871. Candidat conservateur défait dans Verchères aux élections fédérales de 1872. Son siège devint vacant le 27 février 1873 lors de sa nomination comme Solliciteur général, puis fut réélu sans opposition à l'élection partielle du 12 mars 1873. Solliciteur général dans le cabinet Ouimet du 27 février 1873 au 8 septembre 1874. De nouveau élu en 1875. Son siège devint vacant à la suite de sa nomination au cabinet; fut réélu sans opposition à l'élection partielle du 10 février 1876. Assermenté ministre sans portefeuille dans le cabinet Boucher de Boucherville le 24 janvier 1876. Secrétaire et registraire de la province dans le même cabinet du 25 janvier 1876 au 8 mars 1878. Chef du Parti conservateur en 1878. De nouveau élu en 1878. Chef de l'opposition du 1er mai 1878 au 31 octobre 1879. Démissionna comme député, en octobre 1879, lorsqu'il fut appelé par le lieutenant-gouverneur à former le nouveau cabinet. Fut réélu sans opposition à l'élection partielle du 13 novembre 1879. Premier ministre et président du Conseil exécutif du 31 octobre 1879 au 29 juillet 1882. Commissaire de l'Agriculture et des Travaux publics du 31 octobre 1879 au 5 juillet 1881. Commissaire des Chemins de fer du 4 juillet 1881 au 5 juillet 1881. Élu sans opposition aux élections de 1881. Son siège devint vacant lorsqu'il fut nommé membre du Conseil privé le 29 juillet 1882. Élu sans opposition député conservateur à la Chambre des communes dans Terrebonne à l'élection partielle du 16 août 1882. Secrétaire d'État dans le cabinet Macdonald du 29 juillet 1882 au 6 juin 1891. Réélu en 1887 et en 1891. Secrétaire d'État dans le cabinet Abbott du 16 juin 1891 au 24 janvier 1892 et ministre des Douanes du 25 janvier au 24 novembre 1892. Refusa d'entrer au cabinet Thompson en 1892. Résigna son mandat le 5 décembre 1892, à la suite de sa nomination comme lieutenant-gouverneur de la province de Québec, fonction qu'il occupa du 12 décembre 1892 au 20 janvier 1898. Refusa également d'entrer dans le cabinet Tupper en 1896.
Directeur de la Laurentides Railway Co. et de la Pontiac & Pacific Railway Co. En 1862 et en 1863, il fut propriétaire du journal Le Colonisateur avec Ludger Labelle, Joseph-Alfred Mousseau, Laurent-Olivier David, D. Ricard, L.-W. Tessier, L.-O. Fontaine et Louis-Victor Sicotte. Actionnaire et directeur politique du journal La Minerve. Bailleur de fonds pour le journal La Presse, puis directeur politique. Promoteur et vice-président du Crédit foncier franco-canadien. Directeur du Crédit foncier du Bas-Canada et de la Banque d'épargne de la cité et du district de Montréal. Dernier président de l'Institut canadien-français de Montréal. Membre du St. James Club, du Club de la garnison de Québec et du Club Rideau d'Ottawa. Créé commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand en 1881, commandeur de la Légion d'honneur le 10 novembre 1882 et chevalier commandeur de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George le 20 mai 1896. Membre du conseil de l'Université Laval à Montréal de 1893 à 1898.
Décédé à Montréal, le 13 juin 1898, à l'âge de 57 ans et 7 mois. Inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 16 juin 1898.
Avait épousé à Sherbrooke, dans la paroisse Saint-Michel, le 25 novembre 1874, Marie-Louise King, fille de Charles King, lieutenant-colonel et major de brigade, et de Bessie Harrington.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Charest, Jean
Né(e) le 24 juin 1958Est toujours en vie
Né à Sherbrooke en 1958, fils de Claude Charest et de Rita Léonard.
Étudia au secondaire à l'École Montcalm et au collégial au Séminaire de Sherbrooke. Obtint un baccalauréat en droit de l'Université de Sherbrooke en 1980. Admis au Barreau du Québec en 1981.
Compléta un stage en droit à l'Aide juridique en 1980 et en 1981 et fut avocat chez Beauchemin, Dussault à Sherbrooke de 1981 à 1984.
Élu député du Parti progressiste-conservateur dans Sherbrooke aux élections fédérales de 1984. Réélu en 1988, en 1993 et en 1997. Vice-président adjoint de la Chambre des communes du 18 septembre 1984 au 29 juin 1986, ministre d'État à la Jeunesse dans le cabinet Mulroney du 30 juin 1986 au 24 janvier 1990. Ministre d'État à la Condition physique et au Sport amateur et leader adjoint du gouvernement du 30 avril 1988 au 24 janvier 1990. Président du comité parlementaire spécial sur le projet de résolution d'accompagnement à l'Accord constitutionnel du lac Meech en 1990. Ministre de l'Environnement du 21 avril 1991 au 24 juin 1993, vice-premier ministre, ministre de l'Industrie et des Sciences et ministre responsable du Bureau fédéral de développement économique régional du Québec dans le cabinet Campbell du 25 juin au 26 octobre 1993. Candidat défait à la chefferie du Parti progressiste-conservateur à Ottawa en 1993. Chef par intérim de ce parti du 14 décembre 1993 au 28 avril 1995, puis chef à partir du 29 avril 1995. Vice-président du Comité national des Québécoises et des Québécois pour le Non de juin au 1er novembre 1995.
Chargé de cours au département de science politique de l'Université Concordia en 1994 et en 1995.
Démissionna comme chef du Parti progressiste-conservateur le 3 avril 1998. Devint candidat à la direction du Parti libéral du Québec le 6 avril suivant, puis démissionna comme député fédéral de Sherbrooke le 30 avril 1998, date où il devint chef du Parti libéral du Québec.
Élu député de ce parti dans Sherbrooke en 1998. Réélu en 2003, en 2007 et en 2008. Chef de l'opposition officielle du 15 décembre 1998 au 29 avril 2003. Premier ministre et président du Conseil exécutif du 29 avril 2003 au 19 septembre 2012. Défait en 2012.
Avocat associé chez McCarthy-Tétreault à Montréal de 2013 à 2024, joignit ensuite Therrien, Couture, Joli-Cœur. Devint président du conseil des gouverneurs de l'Idée fédérale en 2013 et coprésident du Conseil d'affaires Canada-Émirats arabes unis en 2018.
Candidat défait à la chefferie du Parti conservateur du Canada le 10 septembre 2022.
Reçut plusieurs décorations et honneurs: Prix Vanier (The Outstanding Young Persons Award) (1989), Ordre du mérite de Bavière (juillet 2007), Grand Croix de l'Ordre de la Pléïade (novembre 2007), commandeur de la Légion d'honneur (2 février 2009), Médaille de l'Academy of Distinguished Canadians and Americans of the Maple Leaf Foundation (novembre 2009), South Australian International Climate Change Leadership Award (décembre 2010), Statesman Award de la Foreign Policy Association (juin 2011), Woodrow Wilson Award for Public Service (octobre 2011). Reçut également plusieurs doctorats honoris causa: Université Pierre-Mendès (France, 2009), Champlain College (Vermont, 2011), Université Bishop's (2013), Canadian University Dubai (Émirats arabes unis, 2016) et Lakehead University (2016).
Publia J'ai choisi le Québec en 1998 et plusieurs articles sur divers aspects de la politique canadienne.
Source : Assemblée nationale du Québec
Chauveau, Pierre-Joseph-Olivier
Date exacte de naissance inconnue.Décédé(e) le 8 avril 1890
Né à Québec, le 30 mai 1820, puis baptisé le 31, dans la paroisse Notre-Dame, fils de Pierre-Charles Chauveau, marchand, et de Marie-Louise Roy.
Étudia au Petit Séminaire de Québec de 1829 à 1837. Fit l'apprentissage du droit, notamment auprès de George Okill Stuart; admis au Barreau en 1841.
Exerça sa profession à Québec. Cofondateur de la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec en 1842 et de la Société canadienne d'études littéraires et scientifiques en 1843. Président de la Société littéraire et historique de Québec en 1843; appuya le Comité constitutionnel de la réforme et du progrès, fondé à Québec en 1846. Conférencier et, en 1851 et en 1852, président de l'Institut canadien de Québec; vice-président de l'Association de la bibliothèque de Québec.
Élu député de Québec en 1844. Réélu en 1848 et en 1851 sans opposition, et en 1854. Se rangea du côté du Groupe canadien-français, puis des réformistes. Fut solliciteur général du Bas-Canada, sans siège dans le cabinet, du 12 novembre 1851 au 30 août 1853. Fit partie des ministères Hincks-Morin et MacNab-Morin: conseiller exécutif et secrétaire provincial du Canada du 31 août 1853 au 10 septembre 1854 et du 11 septembre 1854 au 26 janvier 1855. Son siège de député devint vacant en raison de sa nomination, en juillet 1855, comme surintendant du bureau d'Éducation.
Jusqu'en 1868, à titre de surintendant, fonda le Journal de l'Instruction publique, dont il fut administrateur et rédacteur, et du Journal of Education for Lower Canada. Établit le Conseil de l'instruction publique. Membre d'office du bureau d'Agriculture et vice-président de la Chambre des arts et manufactures du Bas-Canada.
Premier ministre de la province de Québec, président du Conseil exécutif ainsi que secrétaire et registraire de la province du 15 juillet 1867 au 27 février 1873, et ministre de l'Instruction publique du 24 février 1868 au 27 février 1873. Élu sans opposition député conservateur de Québec à l'Assemblée législative et à la Chambre des communes en 1867. Réélu au provincial en 1871 et au fédéral en 1872; démissionna de ses deux sièges de député le 25 février 1873. Représenta la division de Stadacona au Sénat du 20 février 1873 jusqu'à sa démission, le 8 janvier 1874; fut président de ce corps à compter du 21 février 1873. Candidat conservateur défait dans Charlevoix aux élections fédérales de 1874.
Nommé au sein de la Commission du havre de Québec en mars 1876, en devint président en avril. Exerça ces fonctions jusqu'à sa nomination, en septembre 1877, comme shérif de Montréal, poste qu'il occupa jusqu'à sa mort. Professeur à la Faculté de droit de l'Université Laval à Montréal de 1878 à 1890; en fut doyen à compter de 1884 ou 1885.
Fut président de la Société historique de Montréal, de l'Institut canadien-français de Montréal en 1865 et en 1866, de la Société d'archéologie et de numismatique de Montréal de 1878 à 1883. Vice-président de la Société royale du Canada en 1883, puis président en 1883 et en 1884. Membre de plusieurs sociétés étrangères à caractère scientifique et culturel, notamment l'Académie royale de Belgique.
Nommé conseiller de la reine en 1853. Reçut des doctorats en droit et en lettres de l'Université Laval à Montréal, un doctorat honorifique en droit de l'Université McGill et un autre du Collège Bishop's de Lennoxville. Fait commandeur de l'Ordre de Saint-Sylvestre et de l'Ordre de Pie IX, chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand et officier de l'Instruction publique en France.
Publia en 1838-1839 des articles et des poèmes dans Le Canadien de Québec. De 1841 à 1855, publia des billets dans le journal new-yorkais Le Courrier des États-Unis. Prononça de nombreuses conférences et discours. Collabora à divers périodiques, dont L'Opinion publique et La Revue de Montréal. Auteur de Charles Guérin: Roman de mœurs canadiennes (1853), coauteur de La Pléiade rouge: Biographies humoristiques (1854), auteur de L'instruction publique au Canada: Précis historique et statistique (1876) et de François-Xavier Garneau: Sa vie et ses œuvres (1883).
Décédé à Québec, le 4 avril 1890, à l'âge de 69 ans et 10 mois. Inhumé dans la chapelle des Ursulines, en la paroisse Notre-Dame, le 8 avril 1890.
Avait épousé dans la paroisse Notre-Dame de Québec, le 22 septembre 1840, Flore Masse, fille de Pierre Masse et de Marie-Anne Boucher.
Père d'Alexandre Chauveau.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Couillard, Philippe
Né(e) le 26 juin 1957Est toujours en vie
Né à Montréal en 1957, fils de Pierre Couillard, professeur et docteur en biologie, et d'Hélène Pardé.
Obtint un doctorat en médecine en 1979 et un diplôme en neurochirurgie en 1985 de l'Université de Montréal, un certificat de spécialiste du Collège des médecins du Québec et un certificat de spécialiste du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada en 1985.
Fut chirurgien-chef au département de neurochirurgie de l'Hôpital Saint-Luc de 1989 à 1992 et cofondateur du Service de neurochirurgie de Dharam (Arabie Saoudite) de 1992 à 1996. Professeur à la Faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke de 1996 à 2003 et chirurgien-chef et directeur du département de chirurgie du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke de 2000 à 2003.
Fut représentant canadien au conseil d'administration de la Société de neurochirurgie de langue française de 1999 à 2003. Membre du conseil d'administration et du Comité des affaires publiques et des politiques de la santé du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada de 2000 à 2003. Membre de la James IV Association of Surgery à compter de 2002.
Élu député libéral dans Mont-Royal en 2003. Réélu dans Jean-Talon en 2007. Ministre de la Santé et des Services sociaux dans le cabinet Charest du 29 avril 2003 au 25 juin 2008, date de sa démission en tant que député.
Devint partenaire du Fonds d'investissement PCP (Persistence Capital Partners) le 18 août 2008. Chercheur principal en droit de la santé à l'Université McGill en janvier 2009, y enseigna jusqu'en décembre 2011. Fut membre à partir de 2009 du conseil consultatif international mis sur pied par le ministre de la Santé d'Arabie Saoudite. Nommé le 24 juin 2010 membre du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS). Devint conseiller stratégique en santé et en sciences de la vie chez Secor en février 2011, puis consultant à titre personnel à partir de juillet 2012.
Membre du conseil d'administration d'Amorfix Life Sciences et de Thallion Pharmaceuticals. Président de la Fondation canadienne de recherche en santé et du Regroupement des soins de santé personnalisés. Administrateur du Collège royal Canada international.
Annonça le 3 octobre 2012 avoir quitté ces fonctions et devint candidat à la direction du Parti libéral du Québec. Élu chef de ce parti le 17 mars 2013. Élu député libéral d'Outremont à l'élection partielle du 9 décembre 2013. Élu dans Roberval en 2014 et réélu en 2018. Chef de l'opposition officielle du 9 décembre 2013 au 5 mars 2014. Premier ministre du 23 avril 2014 au 16 octobre 2018. Annonça sa démission comme chef du Parti libéral du Québec le 4 octobre 2018. Démissionna comme député le 9 octobre 2018.
Reçut en 2006 le Prix médecine, culture et société de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal et la médaille Jacques-Cartier en 2007.
Source : Assemblée nationale du Québec
Duplessis, Maurice Le Noblet
Né(e) le 20 avril 1890Décédé(e) le 7 septembre 1959
Né à Trois-Rivières, dans la paroisse de l'Immaculée-Conception, le 20 avril 1890, fils de Nérée Le Noblet Duplessis, avocat, et de Marie-Catherine-Camille-Berthe Genest.
Étudia au Collège Notre-Dame à Montréal, au Séminaire de Trois-Rivières et à l'Université Laval à Montréal. Admis au Barreau de la province de Québec le 4 septembre 1913.
Exerça sa profession à Trois-Rivières au cabinet des avocats Duplessis et Duplessis en 1913, Duplessis et Langlois en 1914 et, plus tard, Duplessis, Langlois et Lamothe. Créé conseil en loi du roi le 30 décembre 1931. Bâtonnier du Barreau de Trois-Rivières en 1937. Bâtonnier du Barreau de la province de Québec en 1937 et en 1938.
Candidat conservateur défait dans Trois-Rivières en 1923. Élu député conservateur dans cette circonscription en 1927 et en 1931. Choisi chef de l'opposition par le caucus du Parti conservateur le 7 novembre 1932. Choisi chef du Parti conservateur le 4 octobre 1933 et réélu député de ce parti en 1935. Fonda l'Union nationale le 7 novembre 1935. Élu député de ce parti en 1936, en 1939, en 1944, en 1948, en 1952 et en 1956. Premier ministre, président du Conseil exécutif et Procureur général de la province de Québec du 26 août 1936 au 8 novembre 1939 et du 30 août 1944 au 7 septembre 1959. Ministre des Terres et Forêts du 23 février 1937 au 27 juillet 1938. Ministre de la Voirie du 7 juillet au 30 novembre 1938.
Reçut en 1946 l'étoile d'or du Commandeur du Mérite agricole. Créé chevalier de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem. Nommé docteur honoris causa de l'Université Laval, de l'Université McGill, de l'Université de Montréal, du Collège Bishop's et de l'Université de Caen en France.
Décédé en fonction à Schefferville, le 7 septembre 1959, à l'âge de 69 ans et 4 mois. Inhumé à Trois-Rivières, dans le cimetière Saint-Louis, le 10 septembre 1959.
Était célibataire.
Neveu de Richard-Stanislas Cooke et de William-Pierre Grant.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Flynn, Edmund James
Né(e) le 16 novembre 1847Décédé(e) le 7 juin 1927
Né à Percé, le 16 novembre 1847, fils de James Flynn, pêcheur, et d'Elizabeth Tostevin.
Étudia au Séminaire de Québec et à l'Université Laval à Québec. Admis au Barreau de la province de Québec le 16 septembre 1873.
Registraire adjoint, protonotaire adjoint et greffier adjoint à la Cour du banc de la reine ainsi que registraire à la Cour de circuit de Gaspé, de 1867 à 1869. Exerça sa profession d'avocat à Québec aux cabinets Rémillard et Flynn; Drouin, Flynn et Gosselin; Flynn et Flynn. Professeur agrégé et licencié en droit de l'Université Laval à Québec de 1874 à 1878. Professeur titulaire de droit romain à la même université de 1874 à 1927. Devint Docteur en droit en 1878. Secrétaire de la Faculté de droit de l'Université Laval de 1874 à 1880. Membre du conseil de l'Université Laval de 1891 à 1927 et doyen de la Faculté de droit de 1915 à 1921. Membre du Bureau des gouverneurs de l'Université Laval de 1915 à 1927 et professeur émérite de cette même université en 1926 et en 1927.
Secrétaire-trésorier de la Municipalité de Percé de 1867 à 1869. Candidat libéral défait dans Gaspé en 1875 et à l'élection partielle du 2 juillet 1877. Élu sans opposition député libéral dans Gaspé en 1878. Le 29 octobre 1879, joignit les rangs du Parti conservateur avec quatre de ses collègues, entraînant la démission du gouvernement Joly de Lotbinière, devenu alors minoritaire. Son siège devint vacant lors de sa nomination à titre de commissaire des Terres de la couronne dans le cabinet Chapleau, poste qu'il occupa du 31 octobre 1879 au 30 juillet 1882. Réélu sans opposition député conservateur dans Gaspé à l'élection partielle du 6 décembre 1879. Réélu en 1881. Démissionna lors de sa nomination comme commissaire des Chemins de fer dans le cabinet Ross le 11 février 1884. Réélu à l'élection partielle du 2 avril 1884, fut commissaire des Chemins de fer jusqu'au 1er juillet 1886. Réélu sans opposition en 1886, il fut Solliciteur général dans les cabinets Ross et Taillon du 12 mai 1885 au 29 janvier 1887. Défait en 1890. Candidat conservateur défait dans le comté de Québec aux élections fédérales de 1891. Commissaire des Terres de la couronne dans le cabinet Boucher de Boucherville du 21 décembre 1891 au 16 décembre 1892. Réélu dans les circonscriptions de Gaspé et de Matane aux élections de 1892. Démissionna de son siège de Matane le 6 juin 1892. Fut procureur général intérimaire du 16 au 31 décembre 1892 dans les cabinets Boucher de Boucherville et Taillon. Commissaire des Terres de la couronne dans le cabinet Taillon du 16 décembre 1892 au 11 mai 1896. Premier ministre et commissaire des Travaux publics du 11 mai 1896 au 24 mai 1897. Réélu dans Gaspé en 1897. Élu dans Nicolet en 1900. Chef de l'opposition de 1897 à 1904. Ne s'est pas représenté en 1904. Candidat conservateur défait dans Dorchester aux élections fédérales de 1908.
Juge à la Cour supérieure du district de Beauce du 9 juin 1914 au 26 juin 1920, puis juge à la Cour du banc du roi jusqu'à son décès.
Créé conseil en loi de la reine le 22 juin 1899. Bâtonnier du Barreau de Québec de 1907 à 1909. Membre du Club de la Garnison.
Décédé à Québec, le 7 juin 1927, à l'âge de 79 ans et 6 mois. Inhumé à Sainte-Foy, dans le cimetière Notre-Dame-de-Belmont, le 10 juin 1927.
Avait épousé dans la paroisse Notre-Dame de Québec, le 11 mai 1875, Augustine Côté, fille d'Augustin Côté, propriétaire du Journal de Québec, et d'Émilie Lemieux; puis, dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, le 8 janvier 1912, Marie Cécile Pouliot, veuve d'Eugène Globensky.
Grand-père de Jacques Flynn, député à la Chambre des communes de 1958 à 1962 et sénateur depuis 1962.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Godbout, Joseph-Adélard
Né(e) le 24 septembre 1892Décédé(e) le 18 septembre 1956
Né à Saint-Éloi, le 24 septembre 1892, fils d'Eugène Godbout, cultivateur, et de Marie-Louise Duret.
A étudié au Séminaire de Rimouski, à l'École d'agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et au Amherst Agricultural College, dans l'État du Massachusetts.
Professeur à l'École d'agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière de 1918 à 1930. Agronome pour le ministère de l'Agriculture dans le comté de L'Islet de 1922 à 1925. Élu sans opposition député libéral dans L'Islet à l'élection partielle du 13 mai 1929. Réélu en 1931 et en 1935. Ministre de l'Agriculture dans le cabinet Taschereau du 27 novembre 1930 au 27 juin 1936. Premier ministre de la province de Québec et président du Conseil exécutif du 11 juin au 26 août 1936. Ministre de l'Agriculture et de la Colonisation du 27 juin au 26 août 1936. Défait en 1936. Confirmé chef du Parti libéral lors d'un congrès tenu le 11 juin 1938. Réélu dans l'Islet en 1939 et en 1944. De nouveau premier ministre, président du Conseil exécutif et ministre de l'Agriculture du 8 novembre 1939 au 30 août 1944. Ministre de la Colonisation du 8 novembre 1939 au 5 novembre 1942 et du 12 février 1943 au 30 août 1944. Chef de l'opposition de 1944 à 1948. Défait en 1948. Nommé sénateur de la division de Montarville le 25 juin 1949.
Reçut plusieurs doctorats honoris causa : en sciences agricoles de l'Université Laval en 1931, en médecine vétérinaire de l'Université de Montréal en 1940, et en droit de l'Université McGill, du Collège Bishop's et du Massachusetts State College. Nommé professeur honoraire à la Faculté d'agriculture de l'Université Laval en 1940. Codirecteur de l'Association des éleveurs de Holstein-Friesian. Nommé président de la section Sainte-Anne-de-la-Pocatière de la Société des agronomes canadiens en mars 1929 et de l'Association des techniciens agricoles du Canada en 1933. Membre des Agronomes de l'Est du Québec, du Mount Stephen Club, du Club des journalistes de Québec et des Chevaliers de Colomb. Commandeur de l'Ordre du mérite agricole de la province de Québec et commandeur de l'Ordre du mérite agricole de France.
Décédé à Montréal, le 18 septembre 1956, à l'âge de 63 ans et 11 mois. Inhumé à Frelighsburg, dans le cimetière de la paroisse Saint-François-d'Assise, le 22 septembre 1956.
Avait épousé à L'Islet, le 9 octobre 1923, Dorilda Fortin, fille de Florent Fortin et d'Éliza Lebourdais.
Neveu de Charles-Alfred Desjardins.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Gouin, Lomer
Né(e) le 19 mars 1861Décédé(e) le 28 mars 1929
Né à Grondines, le 19 mars 1861, fils de Joseph-Nérée Gouin, médecin, et de Séraphine Fugère.
Fit ses études au Collège de Sorel, au Collège de Lévis et à l'Université Laval à Montréal. Fit sa cléricature auprès de Me Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme, député à la Chambre des communes de 1872 à 1878, et de Me John Joseph Caldwell Abbott. Admis au Barreau de la province de Québec le 2 avril 1884. Créé conseil en loi de la reine le 9 juin 1899. Reçut plusieurs doctorats honoris causa : en lettres en 1902, en droit du Collège Bishop's en 1913 et des universités McGill en 1911, Toronto en 1915 et Queen's en 1921.
Exerça sa profession avec S. Pagnuelo, Louis-Olivier Taillon, Raymond Préfontaine, Joseph-Émery Robidoux, E.-N. Saint-Jean, Honoré Mercier (père), E. Brassard, Jérémie-Louis Décarie, D. Murphy, Joseph Henry Dillon, Louis-Philippe Bérard et Rodolphe Lemieux, député à la chambre des communes, puis sénateur. Comme avocat, représenta également plusieurs compagnies ferroviaires, notamment le Grand Tronc, Montreal and Champlain Railway, Beauharnois Railway, Chateauguay Northern Railway et Montreal Terminal Railway. Bâtonnier général du Barreau de la province de Québec en 1910 et en 1911.
Fut directeur ou administrateur des établissements et compagnies suivantes: Assurance Mont-Royal, Banque d'épargne de la cité et du district de Montréal, Banque de Montréal, Crédit foncier, Royal Trust Co., Shawinigan Water and Power Co., Laurentide Paper Co., Lake of the Woods Milling Co., St. Maurice Power, Royal Exchange Insurance, National City Co., Mutual Life Insurance, Montreal Light, Heat and Power Co., Canada Insurance, Canadian International Paper Co. et Title Guarantee and Trust Corp. Membre du bureau de contrôle de la Banque provinciale du Canada.
Directeur politique du journal La Presse d'août à décembre 1920. Nommé membre du Conseil de l'instruction publique de la province de Québec le 10 mai 1898 et président du conseil d'administration de l'Université de Montréal en 1920. A publié: Code municipal de la province de Québec (1890), Le remaniement des subsides fédéraux des provinces (1903) et Discours prononcés par l'honorable Lomer Gouin à l'Assemblée législative de Québec (1904).
Échevin du quartier Est au conseil municipal de Montréal de février à novembre 1900. Candidat libéral défait dans Richelieu aux élections fédérales de 1891. Élu député libéral à l'Assemblée législative dans Montréal no 2 en 1897. Réélu sans opposition en 1900 et en 1904. Commissaire des Travaux publics dans le cabinet Parent du 3 octobre 1900 au 2 juillet 1901, date de sa nomination comme ministre de la Colonisation et des Travaux publics. Avec deux de ses collègues, Adélard Turgeon et William Alexander Weir, démissionna du cabinet Parent le 3 février 1905. Son siège devint vacant à la suite de son accession au Conseil exécutif. Réélu à l'élection partielle du 10 avril 1905. Élu dans la circonscription de Portneuf et défait dans Montréal no 2 aux élections de 1908. Élu simultanément dans Portneuf et dans Saint-Jean en 1912. Résigna son siège de député de Saint-Jean le 14 novembre 1912. Réélu sans opposition dans Portneuf en 1916 et en 1919.
Premier ministre de la province de Québec et président du Conseil exécutif du 23 mars 1905 au 8 juillet 1920, date de sa démission comme premier ministre. Procureur général du 23 mars 1905 au 25 août 1919. Ministre de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries du 30 septembre au 17 octobre 1907. Son siège devint vacant lors de sa nomination comme conseiller législatif de la division de Salaberry le 22 juillet 1920; n'a jamais siégé. Démissionna le 20 octobre 1921. Élu député libéral à la Chambre des communes dans Laurier-Outremont en 1921. Nommé membre du Conseil privé le 29 décembre 1921. Réélu à l'élection partielle du 19 janvier 1922 à la suite de sa nomination comme ministre. Ministre de la Justice dans le cabinet King du 29 décembre 1921 au 3 janvier 1924. Ne s'est pas représenté en 1925. Nommé lieutenant-gouverneur de la province de Québec le 10 janvier 1929. Occupa cette fonction jusqu'à son décès.
Président du Club national en 1889 et en 1890 et de la North American Fish and Game Protective Association. Membre du Club de la Garnison de Québec, du Club Saint-Denis, du Club canadien et du Club de réforme de Montréal. Créé officier de l'Instruction publique de France en 1902, chevalier de la Légion d'honneur de France en 1907, chevalier par le roi Édouard VII en 1908, grand officier de l'Ordre de Léopold de Belgique en 1912, commandeur de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George en 1913 et commandeur de l'Ordre de la Couronne de Belgique en 1920.
Décédé en fonction à Québec, le 28 mars 1929, à l'âge de 68 ans. Inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 1er avril 1929.
Avait épousé à Montréal, dans la paroisse Saint-Jacques, le 24 mai 1888, Éliza Mercier, fille d'Honoré Mercier (père), avocat, et de Léopoldine Boivin; puis, dans la cathédrale de Montréal, le 19 septembre 1911, Alice Amos, fille d'Auguste Amos, industriel, et de Marie-Louise Boyer.
Père de Paul Gouin et de Léon Mercier Gouin, sénateur de 1940 à 1976. Oncle de Gaspard Fauteux.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Johnson (père), Daniel
Né(e) le 9 avril 1915Décédé(e) le 26 septembre 1968
Né à Danville, le 9 avril 1915, fils de Francis Johnson, journalier, et de Marie-Adéline Daniel.
A étudié à l'École paroissiale de Danville, au Séminaire de Saint-Hyacinthe et à l'Université de Montréal. Fit sa cléricature auprès de Me Henri Crépeau. Admis au Barreau du Québec le 20 juillet 1940.
Exerça sa profession à Montréal, avec Me Whitelaw en 1940; Sullivan en 1941 et en 1942; Piper, Nantel et Tormey en 1942 et en 1943; Jonathan Robinson en 1943 et en 1944; Robinson et Wilson de 1944 à 1946; et Johnson et Tormey après 1946. Conseiller juridique du conseil central de Montréal de la Confédération des travailleurs catholiques du Canada, de l'Association des hebdomadaires de langue française, de l'Association des hôteliers du Québec, de l'Association professionnelle des employés d'Acton Rubber Inc. et du Jeune Barreau de Montréal. Directeur et président de plusieurs entreprises. Collaborateur au journal étudiant Le Quartier latin et à La Patrie.
Élu député de l'Union nationale dans Bagot à l'élection partielle du 18 décembre 1946. Réélu en 1948, en 1952, en 1956, en 1960, en 1962 et en 1966. Adjoint parlementaire au président du Conseil exécutif du 1er janvier au 15 décembre 1955. Orateur suppléant du 15 décembre 1955 au 30 avril 1958. Ministre des Ressources hydrauliques dans les cabinets Duplessis, Sauvé et Barrette du 30 avril 1958 au 5 juillet 1960. Élu chef de l'Union nationale le 23 septembre 1961. Chef de l'opposition à l'Assemblée législative de 1961 à 1966. Premier ministre de la province de Québec et président du Conseil exécutif du 16 juin 1966 au 26 septembre 1968. Ministre des Richesses naturelles du 16 juin 1966 au 31 octobre 1967, des Affaires fédérales-provinciales du 16 juin 1966 au 26 avril 1967 et des Affaires intergouvernementales du 26 avril 1967 au 26 septembre 1968.
Auteur de l'ouvrage Égalité ou indépendance (1965). A publié en collaboration avec Réginald D. Tormey, Index to Supreme Court Cases 1923-1950 (1951). Président de la Fédération canadienne des étudiants catholiques, de la section française de l'Union des jeunesses catholiques du Canada et de l'Association générale des étudiants de l'Université de Montréal. Vice-président de Pax Romana. Vice-président général de l'Association catholique de la jeunesse canadienne-française et du comité national de l'Action catholique. Membre fondateur et conseiller juridique de l'Union des Latins d'Amérique. Membre et conseiller juridique de la Chambre de commerce des jeunes de la province de Québec et du Canada.
Membre du Club Saint-Denis, du Club Renaissance, du Club de la Garnison, du Cercle universitaire de Montréal, du Quebec Winter Club et des Chevaliers de Colomb. Créé conseil en loi du roi le 14 juin 1950. Reçut des doctorats honoris causa en droit des universités Queen's et McGill en 1967, puis des universités de Montréal et de Sherbrooke en 1968.
Décédé en fonction au barrage Manic-5, le 26 septembre 1968, à l'âge de 53 ans et 5 mois. Inhumé dans le cimetière de Saint-Pie, le 1er octobre 1968.
Avait épousé à Montréal, dans la paroisse Notre-Dame-de-Grâce, le 2 octobre 1943, Reine Gagné, fille d'Horace-J. Gagné, avocat, et de Lauretta Demers.
Père de Pierre Marc Johnson et de Daniel Johnson (fils). Frère de Maurice Johnson, député à la Chambre des communes de 1958 à 1962.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Johnson, Pierre Marc
Né(e) le 5 juillet 1946Est toujours en vie
Né à Montréal en 1946, fils de Daniel Johnson (père), avocat, et de Reine Gagné.
Étudia au couvent des Sœurs de la Providence et aux collèges Stanislas et Saint-Laurent. Bachelier en science politique summa cum laude du Collège Jean-de-Brébeuf en 1967. Licencié en droit de l'Université de Montréal en 1970 et admis au Barreau du Québec en 1971. Diplômé en médecine de l'Université de Sherbrooke en 1975 et admis au Collège des médecins du Québec et à la licence de pratique au Canada en 1976 après un internat dans les hôpitaux universitaires de Montréal.
Occupa divers postes de 1966 à 1973 au sein de plusieurs associations étudiantes ainsi qu'à OXFAM-International. Professeur au cégep de Sherbrooke en 1972 et en 1973. Participa à une recherche sur l'analyse des fonds de recherche en santé pour le ministère de l'Éducation en 1973. Fut membre du conseil d'administration de la Faculté de médecine de l'Université de Sherbrooke. Exerça la médecine à l'Hôpital Maisonneuve à Montréal.
Élu député du Parti québécois dans Anjou en 1976. Réélu en 1981 et en 1985. Ministre du Travail et de la Main-d'œuvre dans le cabinet Lévesque du 6 juillet 1977 au 6 novembre 1980. Ministre des Consommateurs, Coopératives et Institutions financières du 6 novembre 1980 au 30 avril 1981. Ministre des Affaires sociales du 30 avril 1981 au 5 mars 1984. Ministre de la Justice et Procureur général du 5 mars 1984 au 3 octobre 1985. Ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes du 5 mars 1984 au 12 décembre 1985. Ministre par intérim des Communautés culturelles et de l'Immigration du 27 novembre au 20 décembre 1984. Élu président du Parti québécois le 29 septembre 1985. Premier ministre du Québec et président du Conseil exécutif du 3 octobre au 12 décembre 1985. Chef de l'Opposition officielle du 12 décembre 1985 au 10 novembre 1987, date de sa démission comme président du Parti québécois, chef de l'opposition officielle et député d'Anjou.
Professeur invité de droit constitutionnel à l'University York de Toronto en 1988. Avocat-conseil au cabinet Guy et Gilbert de 1988 à 1996 puis chez Heenan Blaikie. Professeur à la Faculté de droit et directeur de recherche au Centre de médecine d'éthique et de droit de l'Université McGill de 1988 à 1998. Devint conseiller spécial du secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement en 1991.
Président de comités de la Conférence des parties de la Convention des Nations unies pour combattre la désertification (1992-1994) et conseiller auprès du Secrétariat depuis 1992. Chargé de mission en Afrique, en Amérique latine et en Europe de l'Ouest depuis 1994, pour des organes liés à la Convention. Conseiller auprès de la Commission nord-américaine de coopération environnementale de 1994 à 2002. Coprésident du Symposium international, sur le commerce et le développement durable à l'occasion du Sommet des Amériques à Québec en 2001.
Membre du conseil d'administration d'organisations et d'institutions liées au développement durable: membre fondateur, vice-président du conseil d'administration et président du comité des affaires étrangères de la Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie à Ottawa (1989-1997); l'Institut international de développement durable à Winnipeg (1990-1996); Environmental Training Institute of North America de Mexico (1994-1999); l'Union mondiale de conservation de la nature à Genève (1997 et 2000); l'Institut Véolia pour l'environnement à Paris (2000).
Membre du conseil d'administration de sociétés commerciales à capitalisation ouverte ou fermée: Unimédia (1990-1998), SNC, devenue SNC Lavalin (1990-1998), comité aviseur sur l'environnement de la société Dow Chemical (Midland, Michigan, 1990-1996), Compagnie de chauffage urbaine de Montréal (Montréal, 1993-1998), SOGEMA (Montréal, 1997-2000), Vincor International (Toronto, depuis 1998), Divertissements Muse Inc. (Montréal, depuis 1998), Civigenics (Bonton, 1998-2000), Entourage Solutions technologiques (Montréal, 2000-2005), Air Canada (2000-2003), H2O Innovation (2001-2003), Ciments Saint-Laurent (Montréal, depuis 2001), Celmed Bioscience (Montréal, 2003-2004), Ace Aviation Holdings (Montréal, depuis 2003) et ses filiales Aéroplan (depuis 2004) et Jazz (depuis 2005), Orthosoft (Montréal, depuis 2004), First National Alarmcap (Calgary, depuis 2005) et Noveko international (juin 2008).
Conseiller et négociateur principal du gouvernement du Québec dans le dossier opposant les États-Unis au Canada sur le bois d'œuvre depuis 2001. Membre du groupe de travail sur l'avenir de l'Amérique du Nord du Conseil des relations extérieures des États-Unis en en 2004 et en 2005. Juriste-conseil auprès du Conseil de la magistrature du Canada dans l'affaire du juge en chef, Michel Robert, de la Cour d'appel du Québec en 2005. Conseiller spécial de GO5 pour la défense de la gestion de l'offre de 2004 à 2006. Président de la Commission d'enquête sur le viaduc de la Concorde en 2006 et en 2007. Nommé en mai 2009 négociateur en chef du Québec dans le cadre des négociations du projet d'accord transatlantique entre le Canada et l'Union européenne afin de faciliter le commerce et étendre les domaines de coopération.
Devint avocat-conseil chez Lavery en février 2014.
Auteur d'essais et articles sur la mondialisation en regard de l'environnement et de la participation de la société civil; auteur d'un ouvrage de droit du commerce international intituté: The Environment and NAFTA: Understanding and Implementing the New Continental Law (1995).
Nommé membre de la Société Royale du Canada en mai 1993. Nommé grand officier de l'Ordre de la Pléiade le 28 janvier 2000. Honoré du titre de Grand Ambassadeur par le Réseau des diplômés de l'Université de Sherbrooke en novembre 2005. Le 19 juin 2008, fut élevé au rang de grand officier de l'Ordre national du Québec pour sa contribution exceptionnelle à la vie québécoise. Reçut un doctorat honorifique de l'Université de Montréal en 2014.
Frère de Daniel Johnson (fils). Neveu de Maurice Johnson, député à la Chambre des communes de 1958 à 1962.
Source : Assemblée nationale du Québec
Joly de Lotbinière, Henri-Gustave
Né(e) le 5 décembre 1829Décédé(e) le 16 novembre 1908
Né à Épernay, en France, le 5 décembre 1829, fils de Gaspard-Pierre-Gustave Joly, marchand, et de Julie-Christine Chartier de Lotbinière. Son prénom s'orthographiait aussi Henry-Gustave. Ajouta de Lotbinière à son nom en 1888.
Étudia à Paris de 1836 à 1849. Fit l'apprentissage du droit au Bas-Canada à compter de 1850; admis au Barreau le 6 novembre 1855.
Exerça sa profession à Québec. S'occupa aussi de gérer la seigneurie de Lotbinière, propriété de sa mère qui, en 1860, lui en céda les droits. S'intéressa au commerce du bois, aux chemins de fer et aux sciences naturelles.
Élu député de Lotbinière en 1861. Réélu sans opposition en 1863. Rouge, s'opposa au projet de Confédération. Son mandat prit fin avec l'avènement de la Confédération, le 1er juillet 1867. Élu sans opposition député libéral de Lotbinière à l'Assemblée législative et à la Chambre des communes en 1867. Chef de l'opposition à l'Assemblée à partir de mars 1869. Réélu aux élections provinciales en 1871 et fédérales en 1872. Ne s'est pas représenté au fédéral en 1874. Réélu député libéral provincial en 1875. Refusa à deux reprises le poste de sénateur, en 1874 et en 1877, ainsi que celui de ministre fédéral de l'Agriculture dans le cabinet Mackenzie. Fut premier ministre de la province de Québec et commissaire de l'Agriculture et des Travaux publics du 8 mars 1878 au 30 octobre 1879. Réélu en 1878 et, sans opposition, en 1881. Chef de l'opposition de 1879 à 1883. Démissionna de ses fonctions de député provincial le 25 novembre 1885. Élu député libéral de Portneuf à la Chambre des communes en 1896. Fut contrôleur du Revenu de l'intérieur du 13 juillet 1896 au 29 juin 1897, mais sans faire partie du cabinet. À sa nomination, son siège de député était devenu vacant. Réélu sans opposition dans Portneuf à une élection fédérale partielle le 30 juillet 1896. Prêta serment comme membre du Conseil privé et comme ministre du Revenu de l'intérieur le 30 juin 1897; détint ce portefeuille jusqu'à sa démission, le 21 juin 1900. Lieutenant-gouverneur de la Colombie-Britannique du 21 juin 1900 au 25 mai 1906.
Élu membre du conseil du Barreau de Québec en 1862 et en 1864. Élu membre du conseil d'administration de la Société d'agriculture de la cité de Québec en 1864, président de la Société d'agriculture du comté de Lotbinière en 1865 et président du Conseil d'agriculture de la province de Québec en 1869. Président de la Compagnie du chemin de fer de Gosford jusqu'en 1871, membre du conseil d'administration jusqu'en 1872. Fait conseiller de la reine en 1878. Cofondateur, en 1880, du journal L'Électeur de Québec, avec notamment Wilfrid Laurier. Président de la Fruit Growers Association of Quebec. Vice-président de la Human Society of British North America, de l'Imperial Federation League du Canada et de la Société de géographie de Québec.
Reçut un doctorat honorifique en droit du Collège Bishop's en 1887 et du Collège Queen's de Kingston en 1894. Nommé chevalier de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George (sir) en 1895.
Décédé à Québec, le 16 novembre 1908, à l'âge de 78 ans et 11 mois. Après des obsèques célébrées dans la cathédrale anglicane Holy Trinity, fut inhumé dans le cimetière Mount Hermon, à Sillery, le 18 novembre 1908.
Avait épousé dans la cathédrale anglicane Holy Trinity, à Québec, le 6 mai 1856, Margaretta Josepha Gowen, fille d'Hammond Gowen, commerçant.
Petit-fils de Michel-Eustache-Gaspard-Alain Chartier de Lotbinière. Neveu de Robert Unwin Harwood. Cousin d'Antoine Chartier de Lotbinière Harwood.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Landry, Bernard
Né(e) le 9 mars 1937Décédé(e) le 6 novembre 2018
Né à Saint-Jacques, le 9 mars 1937, fils de Bernard Landry et de Thérèse Granger.
Étudia à l'Académie Saint-Louis et au Séminaire de Joliette. Licencié en droit de l'Université de Montréal. Admis au Barreau du Québec en juin 1965. Diplômé en économie et en finances de l'Institut d'études politiques de Paris. Stagiaire au Ministère des Finances et des Affaires économiques à Paris.
Président fondateur du Conseil étudiant du Séminaire de Joliette. Président de l'Association des étudiants de la Faculté de droit de l'Université de Montréal et de l'Association générale des étudiants de l'Université de Montréal. Président du comité de fondation de l'Union générale des étudiants du Québec et président fondateur de l'Association générale des étudiants québécois en France. Officier d'infanterie de milice. Membre de l'exécutif de fondation de la Ligue des droits de l'homme, de l'Association canadienne des sciences politiques et de l'Association du Barreau canadien.
Conseiller technique au cabinet du ministre des Richesses naturelles, puis adjoint au directeur général de la planification de ce ministère de 1964 à 1968. Chargé de mission au cabinet du ministre de l'Éducation. Pratiqua le droit à Joliette et à Montréal de 1969 à 1976. Comme avocat, représenta plusieurs groupes ou associations, notamment les grévistes de la compagnie Firestone et de la Canadian Gypsum à Joliette, le Comité de citoyens de Laval et les expropriés de la région de Gentilly.
Secrétaire exécutif du Comité ouvrier juif des droits de l'homme (Congrès du travail du Canada). Fondateur et premier titulaire de la Chaire en mondialisation des marchés agroalimentaires de l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
Candidat du Parti québécois défait dans Joliette en 1970 et dans Joliette-Montcalm en 1973. Membre de l'exécutif national du Parti québécois à compter de 1974. Élu député du Parti québécois dans Fabre en 1976. Réélu dans Laval-des-Rapides en 1981. Assermenté membre du Conseil exécutif le 26 novembre 1976 et ministre d'État au Développement économique dans le cabinet Lévesque le 2 février 1977. Occupa ce poste jusqu'au 9 septembre 1982. Ministre délégué au Commerce extérieur du 9 septembre 1982 au 12 janvier 1983. Ministre du Commerce extérieur dans les cabinets Lévesque et Johnson (Pierre Marc) du 12 janvier 1983 au 16 octobre 1985. Ministre des Relations internationales dans les cabinets Lévesque et Johnson (Pierre Marc) du 5 mars 1984 au 16 octobre 1985. Ministre des Finances dans le cabinet Johnson (Pierre Marc) du 16 octobre au 12 décembre 1985. Candidat à la direction du Parti québécois en 1985, retira sa candidature le 16 août. Défait dans Laval-des-Rapides en 1985.
Co-animateur et personne-ressource à l'émission de télévision d'affaires publiques Le Monde magazine en 1986 et en 1987. Professeur au Département des sciences administratives de l'UQAM de 1986 à 1994. Membre du conseil d'administration de Micro-Logic Applications à compter de 1987.
Vice-président du Parti québécois de 1989 à 1994. Élu dans Verchères en 1994. Réélu en 1998 et en 2003. Vice-premier ministre et ministre des Affaires internationales, de l'Immigration et des Communautés culturelles dans le cabinet Parizeau du 26 septembre 1994 au 2 novembre 1995. Ministre des Affaires internationales du 3 novembre 1995 au 28 janvier 1996. Vice-premier ministre, vice-président du Conseil exécutif et ministre d'État à l'Économie et aux Finances dans le cabinet Bouchard du 29 janvier 1996 au 8 mars 2001. Ministre de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie du 29 janvier 1996 au 23 septembre 1998. Ministre de l'Industrie et du Commerce du 15 décembre 1998 au 8 mars 2001. Ministre des Finances du 29 janvier 1996 au 8 mars 2001. Ministre du Revenu du 29 janvier 1996 au 15 décembre 1998 et du 28 avril au 10 novembre 1999.
Chef du Parti québécois du 2 mars 2001 au 6 juin 2005. Premier ministre du Québec du 8 mars 2001 au 29 avril 2003. Chef de l'opposition officielle du 29 avril 2003 au 6 juin 2005, date de sa démission.
Devint conseiller stratégique auprès de la firme d'avocats Lapointe Rosenstein de Montréal en novembre 2005. Professeur au Département de stratégie des affaires de l'École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal. Chercheur associé à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l'UQAM. Professeur invité à l'École polytechnique de Montréal.
Récipiendaire du premier prix Louis-Joseph-Papineau pour avoir consacré plus de 35 ans à la cause souverainiste, en 2005, et du titre de Patriote de l'année 2006. Commandeur de la Légion d'honneur, grand-croix de l'Ordre de la Pléiade et décoré de l'Ordre du Mérite de la Bavière. Élevé au rang de grand officier de l'Ordre national du Québec pour sa contribution exceptionnelle à la vie québécoise le 19 juin 2008. Reçut le prix Pierre-Bourgault le 22 juin 2008.
Décédé le 6 novembre 2018, à l'âge de 81 ans et 7 mois.
Avait épousé à Outremont, dans la paroisse Saint-Germain, le 6 juillet 1963, Lorraine Laporte, fille de Donat Laporte, pharmacien, et de Simone Jacquemin; puis, en secondes noces à Verchères, le 26 juin 2004, Chantal Renaud.
Ce personnage historique a été désigné pour les motifs suivants:
"Bernard Landry est le 28e premier ministre du Québec. Il a occupé cette fonction du 8 mars 2001 au 29 avril 2003;
Impliqué au sein du Parti québécois dès 1968, il a connu une longue carrière politique marquée par un engagement profond en faveur de l'accession du Québec à la souveraineté. Député à l'Assemblée nationale de 1976 à 1985 et de 1994 à 2005, il a dirigé plusieurs ministères à vocation économique dans les gouvernements de René Lévesque, de Pierre Marc Johnson, de Jacques Parizeau, puis de Lucien Bouchard. Il a contribué de façon significative au développement économique du Québec, notamment dans les domaines du commerce extérieur et des nouvelles technologies. C'est au cours de son mandat comme premier ministre que le gouvernement du Québec a conclu une entente historique avec les Cris pour le développement du territoire de la Baie-James, surnommée « la paix des braves »;
Il a également enseigné à l'École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal de 1986 à 1994, puis de 2005 à 2018. Il s'est intéressé à la question du libre-échange, thème auquel il a consacré un ouvrage en 1987."
Source : Assemblée nationale du Québec
Legault, François
Né(e) le 26 mai 1957Est toujours en vie
Né à Sainte-Anne-de-Bellevue en 1957
Marié et père de 2 garçons
Formation
Fellow de l'Ordre des comptables agréés du Québec (2000)
Maîtrise en administration des affaires (MBA), option finances, HEC, Montréal (1984)
Baccalauréat en administration des affaires, option comptabilité publique, École des hautes études commerciales (HEC), Montréal (1978)
Expérience professionnelle
Membre du conseil d’administration de Provigo inc., Culinar, Sico inc., Technilab inc. et Bestar inc. (1995-1998)
Président-directeur général et cofondateur d’Air Transat (1986-1997)
Directeur du marketing chez Québecair (1985-1986)
Directeur des finances et de l'administration chez Nationair Canada (1984-1985)
Vérificateur et chef d'équipe chez Ernst & Young (1978-1984)
Engagement communautaire et politique
Chef de la Coalition avenir Québec (depuis 2011)
Membre du conseil d’administration du Musée Marc-Aurèle-Fortin (1998)
Président du conseil d'administration du Fonds régional de Solidarité Laurentides (1996-1998)
Source : Assemblée nationale du Québec
Lesage, Jean
Né(e) le 10 juin 1912Décédé(e) le 12 décembre 1980
Né à Montréal, le 10 juin 1912, fils de Xavéri Lesage, enseignant et fonctionnaire, et de Cécile Côté.
Fit ses études au Jardin de l'enfance Saint-Enfant-Jésus à Montréal, au Pensionnat Saint-Louis-de-Gonzague à Québec, au Séminaire de Québec et à l'Université Laval à Québec. Admis au Barreau de la province de Québec le 10 juillet 1934. Créé conseil en loi de la reine le 13 janvier 1961.
Fit partie de l'armée de réserve de 1933 à 1945. Exerça sa profession à Québec avec Me Paul Lesage en 1934, puis avec Charles Gavan Power, Valmore Bienvenue, Paul Lesage et Jean Turgeon. Fut également l'associé de Jean Bienvenue. De 1939 à 1944, fut procureur de la couronne et procureur de la Commission des prix et du commerce en temps de guerre.
Élu député libéral à la Chambre des communes dans Montmagny-L'Islet en 1945. Réélu en 1949, en 1953, en 1957 et en 1958. Adjoint parlementaire au secrétaire d'État aux Affaires extérieures du 24 janvier 1951 au 31 décembre 1952. Adjoint parlementaire au ministre des Finances du 1er janvier au 13 juin 1953. Ministre des Ressources et du Développement économique dans le cabinet Saint-Laurent du 17 septembre au 15 décembre 1953, puis ministre du Nord canadien et des Ressources nationales du 16 décembre 1953 au 21 juin 1957. Démissionna le 13 juin 1958, à la suite de son élection à la direction du Parti libéral du Québec le 31 mai 1958.
Élu député libéral à l'Assemblée législative dans Québec-Ouest en 1960. Réélu en 1962 et dans Louis-Hébert en 1966. Premier ministre, président du Conseil exécutif et ministre des Finances du 5 juillet 1960 au 16 juin 1966. Ministre des Affaires fédérales-provinciales du 28 mars 1961 au 16 juin 1966. Ministre du Revenu du 30 mai au 8 août 1963. Chef de l'opposition de 1966 à 1970. Fit part de sa décision d'abandonner le poste de chef du Parti libéral le 28 août 1969. Demeura en fonction jusqu'au congrès du leadership en janvier 1970. Ne s'est pas représenté en 1970.
Après avril 1970, fit partie de la commission chargée par le gouvernement du Québec de la préparation de la législation. Occupa le poste de directeur de plusieurs compagnies, notamment Lever Brothers Ltd., Montreal Trust Co., Mondev Corporation Ltd., Campbell Chibougamau Mines Ltd. et J.J. Baker Ltd. Membre du conseil d'administration de la Canadian Reynolds Metals Co. en 1971. Nommé président du conseil d'administration des Nordiques de Québec en juin 1972.
Colonel honoraire du 6e régiment d'artillerie de 1965 à 1970. Docteur honoris causa des universités Laval, Bishop's, Mount Allison, McGill, Western, Sir George Williams, des universités de Montréal, Sherbrooke, Ottawa, Toronto, Moncton, de l'Université du Nouveau-Brunswick, du Darmouth College (New Hampshire) et de l'École des sciences politiques d'Athènes. Compagnon de l'Ordre du Canada. Chevalier de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem et de l'Ordre de Saint-Lazare-de-Jérusalem. Récipiendaire de la médaille des Anciens de l'Université Laval en 1961. Honoré du grade de grand officier de l'Ordre de la Pléiade, à titre posthume, le 14 février 1991.
Auteur d'une brochure intitulée Jean Lesage s'engage. Quelques-uns de ses discours furent publiés, notamment le recueil Un Québec fort dans une nouvelle fédération (1965).
Décédé à Sillery, le 12 décembre 1980, à l'âge de 68 ans et 6 mois. Inhumé à Sainte-Foy, dans le cimetière Notre-Dame-de-Belmont, le 22 décembre 1980.
Avait épousé à Saint-Raymond, le 2 juillet 1938, Corinne Lagarde, cantatrice, fille d'Alexandre Lagarde, gérant de commerce, et de Valéria Matte.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Lévesque, René
Né(e) le 24 août 1922Décédé(e) le 1er novembre 1987
Né dans un hôpital de Campbellton, au Nouveau-Brunswick, le 24 août 1922, fils de Dominique Lévesque, avocat, et de Diane Dionne-Pineau.
Étudia à l'École primaire de New Carlisle, au Collège de Gaspé, au Collège Saint-Charles-Garnier à Québec et entreprit des études de droit à l'Université Laval. Écrivit dans les journaux étudiants L'Envol, Le Garnier et Le Carabin.
À la radio, fut d'abord annonceur et rédacteur de nouvelles à la station CHNC de New Carlisle. Travailla par la suite à Québec, à CKCV en 1941 et en 1942, puis à CBV du 13 juin 1942 au 29 février 1944. Agent de liaison et correspondant de guerre pour l'armée américaine en 1944 et en 1945 à l'Office of War Information. Écrivit également dans Stars and Stripes et dans La France d'aujourd'hui et la Guerre.
Engagé le 23 octobre 1945 comme metteur en ondes à Radio-Canada. Assigné le 26 novembre 1945 à La voix du Canada à l'étranger, le service international de Radio-Canada, pour présenter l'émission Les actualités canadiennes. Anima également les émissions Journalistes au micro et Les interviews de René Lévesque au réseau national de Radio-Canada. En 1951, joignit l'émission La revue de l'actualité, pour laquelle il se rendit en Corée en tant que correspondant de guerre. Chroniqueur cinéma aux journaux Clairon-Montréal de 1946 à 1949 et Le Haut-parleur en 1950, puis à l'émission radiophonique de La revue des Arts et des Lettres, de 1951 à 1954.
Nommé chef de reportage à la radio de Radio-Canada le 13 septembre 1953, co-anima l'émission Carrefour à la radio de 1953 au 7 novembre 1955, puis à la télévision jusqu'en 1956. Anima également l'émission télévisée Conférences de presse en 1955 et en 1956. Le 3 février 1956, devint pigiste et anima l'émission jeunesse Les aventures de Max Fuchs et les émissions d'affaires publiques Point de mire de 1956 à 1959 et Premier plan en 1959 et en 1960. Anima l'émission du matin Au lendemain de la veille à la radio en 1958. Collaborateur des revues Cité libre et Vrai. Participa activement à la grève des réalisateurs de Radio-Canada en 1959 et collabora à l'émission Ce qui se brasse, à CKAC. Démissionna de Radio-Canada le 24 avril 1960. Membre de l'Union canadienne des journalistes de langue française et de l'Union des artistes de Montréal.
Membre du Parti libéral en 1960. Élu député libéral dans Montréal-Laurier en 1960 et en 1962. Réélu dans Laurier en 1966. Ministre des Ressources hydrauliques et ministre des Travaux publics dans le cabinet Lesage du 5 juillet 1960 au 28 mars 1961. Ministre des Richesses naturelles du 28 mars 1961 au 19 janvier 1966 et ministre de la Famille et du Bien-être social dans le même cabinet du 14 octobre 1965 au 16 juin 1966. Siégea comme député indépendant à partir de 1967. Quitta le Parti libéral le 14 octobre 1967 pour fonder le Mouvement souveraineté-association (MSA) le 19 novembre 1967. Devint président du Parti québécois le 14 octobre 1968. Candidat du Parti québécois défait dans Laurier en 1970 et dans Dorion en 1973.
Chroniqueur pour le Dimanche-Matin de 1966 à 1968. De 1970 à 1973, fut chroniqueur au Journal de Montréal et au Journal de Québec, puis dans Le Jour de 1974 à 1976.
Élu député du Parti québécois dans Taillon en 1976. Réélu en 1981. Premier ministre du Québec et président du Conseil exécutif du 25 novembre 1976 au 3 octobre 1985. Ministre des Affaires intergouvernementales par intérim du 8 janvier au 17 février 1982. Ministre délégué à la Condition féminine par intérim du 27 novembre 1984 au 16 janvier 1985. Démissionna comme président du Parti québécois le 20 juin 1985 et comme député de Taillon le 29 septembre 1985.
Après sa retraite politique, accepta une chronique dans le Journal de Montréal et collabora à la radio, à CKAC, à l'émission Point de vue sur l'actualité. Producteur et animateur à Télé-Métropole de deux émissions spéciales diffusées le 31 août et le 6 septembre 1987, à l'occasion du Sommet de la francophonie, pour lesquelles il reçut le Prix du meilleur documentaire international de la Communauté des télévisions francophones.
Fait grand officier de la Légion d'honneur et récipiendaire de la médaille de la Ville de Paris en novembre 1977. Honoré du grade de grand officier de l'Ordre de la Pléiade à titre posthume le 14 février 1991. Fait grand officier de l'Ordre national du Québec à titre posthume le 18 juin 2008.
Publia Option Québec en 1968, La Passion du Québec en 1978, Oui en 1980 et Attendez que je me rappelle... en 1986. Récipiendaire du prix Olivar-Asselin en 1957.
Décédé à Montréal, le 1er novembre 1987, à l'âge de 65 ans et 2 mois. Inhumé à Sillery, dans le cimetière Saint-Michel, le 5 novembre 1987.
Avait épousé à Québec, dans la paroisse Saint-Cœur-de-Marie, le 3 mai 1947, Louise L'Heureux, fille d'Eugène L'Heureux, directeur de L'Action catholique de Québec, et de Jeannette Magnan; puis, à Montréal, le 12 avril 1979, Corinne Côté, fille de Roméo Côté et d'Irma Tremblay.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Marchand, Félix-Gabriel
Né(e) le 9 janvier 1832Décédé(e) le 25 septembre 1900
Né à Saint-Jean-sur-Richelieu, le 9 janvier 1832, fils de Gabriel Marchand, propriétaire terrien, négociant et officier supérieur dans la milice, et de Mary Macnider.
Étudia à la St. John's Classical School, au Collège de Chambly et au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1845 à 1849. Commença sa cléricature auprès de Thomas-Robert Jobson en 1850. Fit un séjour en Europe, puis termina son stage. Reçu notaire le 20 février 1855.
Propriétaire terrien et notaire à Saint-Jean jusqu'en 1899. Comme journaliste, collabora d'abord à La Ruche littéraire et politique en 1853 et en 1854. Fonda en 1860, avec Charles Laberge et Isaac Bourguignon, Le Franco-Canadien de Saint-Jean dont il fut rédacteur jusqu'en 1885 et propriétaire de 1867 à 1877. Fut l'un des fondateurs du Canada français dont son fils, Gabriel Marchand, fut propriétaire et rédacteur. Fonda en 1883, avec Honoré Mercier (père) et Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme, député à la Chambre des communes de 1872 à 1878, Le Temps de Montréal. Collabora en outre au Foyer canadien, à la Revue canadienne, au Littérateur canadien, à La Revue légale et à L'Ordre.
En 1862, aidé de Charles-J. Laberge, forma un corps de volontaires à Saint-Jean. Participa aux opérations visant à repousser les incursions des Féniens. De 1862 à 1866, occupa successivement les fonctions de lieutenant, capitaine, major et lieutenant-colonel du 21e bataillon d'infanterie légère de Richelieu. Demeura en service actif jusqu'en 1880. Dans le domaine des affaires, fut élu président de la Société de construction de Saint-Athanase en 1860 et fonda avec Louis Molleur la Banque de Saint-Jean en 1873. Fut membre du conseil d'administration de cette banque de 1873 à 1879. Participa également à la fondation de la Compagnie manufacturière de Saint-Jean en 1874.
Conseiller municipal de Saint-Jean en 1858 et en 1859. Membre de la Commission scolaire de la paroisse Saint-Jean-l'Évangéliste en 1863 et en 1864, puis président de 1863 à 1872. Président de la Commission scolaire de Saint-Jean de 1872 à 1896. Marguillier de la paroisse Saint-Jean-l'Évangéliste de 1868 à 1871. Élu député libéral dans Saint-Jean en 1867. Réélu sans opposition en 1871. Membre du conseil de l'Association de réforme du Parti national. Membre de l'exécutif du Parti national à Montréal en 1875. De nouveau élu en 1875, en 1878, en 1881 (sans opposition), en 1886, en 1890, en 1892, en mai 1897 et sans opposition à l'élection partielle du 12 juin 1897. Secrétaire et Registraire de la province dans le cabinet Joly du 8 mars 1878 au 19 mars 1879, puis commissaire des Terres de la couronne du 19 mars au 31 octobre 1879. Orateur de l'Assemblée législative du 27 janvier 1887 au 26 avril 1892. Chef de l'opposition de 1892 à 1897. Premier ministre et président du Conseil exécutif du 24 mai 1897 au 25 septembre 1900, date de son décès. Secrétaire de la province du 24 au 26 mai 1897. Trésorier du 26 mai 1897 au 25 septembre 1900.
Auteur de plusieurs œuvres littéraires dont: Fatenville (1869), Erreur n'est pas compte ou les inconvénients d'une ressemblance (1872), Un bonheur en attire un autre (1883), Le Lauréat (opéra comique), Les Faux Brillants et L'Aigle et la marmotte (1885). Publia également Manuel et formulaire général et complet du notariat de la province de Québec (1891) et Mélanges poétiques et littéraires (1899).
Trésorier de la Chambre des notaires de 1860 à 1870, puis président en 1894. Vice-président de l'Association d'agriculture du Bas-Canada. Élu directeur en 1861, vice-président en 1863 et fut président de la Société d'agriculture de Saint-Jean de 1864 à 1867. Au sein de la Société royale du Canada, fut vice-président, en 1883, président de la section française, en 1884, vice-président général, en 1897, et président général, en 1898. Élu président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean en 1885. Fait officier de l'Instruction publique de France en 1879. Reçut un doctorat en lettres honoris causa de l'Université Laval en 1891. Fait officier de la Légion d'honneur en 1898. Membre de l'Académie des muses santones de France en 1883. Décoré des palmes d'officier de l'Académie du gouvernement français.
Décédé en fonction à Québec, le 25 septembre 1900, à l'âge de 68 ans et 9 mois. Inhumé à Sainte-Foy, dans le cimetière Notre-Dame-de-Belmont, le 29 septembre 1900. Avait épousé à Terrebonne, dans la paroisse Saint-Louis-de-France, le 12 septembre 1854, Hersélie Turgeon, fille de Louis Turgeon et de Pélagie Marchand.
Père de Gabriel Marchand. Beau-père de Raoul Dandurand, sénateur de 1898 à 1942.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Marois, Pauline
Né(e) le 29 mars 1949Est toujours en vie
Née à Québec en 1949, fille de Grégoire Marois, mécanicien, et de Marie-Paule Gingras.
Étudia au Collège Jésus-Marie. Obtint un baccalauréat en service social de l'Université Laval en 1971 et une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l'École des hautes études commerciales de l'Université de Montréal en 1976.
Collabora à la mise sur pied de l'Association coopérative d'économie familiale de l'Outaouais en 1970, puis fut consultante budgétaire et agente de formation de cet organisme en 1971. Responsable du service animation-participation au Conseil régional de développement de l'Outaouais de septembre 1971 à février 1973. Coordonnatrice du cours de technique en assistance sociale au Cégep de Hull de mars à septembre 1973. Participa à la création de CFVO, la première coopérative de télévision au Québec, en 1973. Directrice générale du CLSC de l'Île-de-Hull de juillet 1973 à septembre 1974. Initiatrice des services d'urgence sociale du Centre de services sociaux (CSS) du Montréal métropolitain et responsable de l'orientation, de la programmation et de la gestion des services spécialisés à l'enfance en 1976.
Attachée de presse du ministre des Finances du Québec, Jacques Parizeau, d'octobre 1978 à mars 1979. Consultante pour l'Association des CSS du Québec en avril 1979. Directrice du cabinet de la ministre d'État à la Condition féminine, Lise Payette, en 1979. Membre du bureau de direction de l'Association Québec-France en 1978 et en 1979. Élue députée du Parti québécois (PQ) dans La Peltrie en 1981. Ministre d'État à la Condition féminine dans le cabinet Lévesque du 30 avril 1981 au 9 septembre 1982. Vice-présidente du Conseil du trésor du 9 septembre 1982 au 12 décembre 1985. Ministre déléguée à la Condition féminine du 9 septembre 1982 au 29 novembre 1983. Ministre de la Main-d'œuvre et de la Sécurité du revenu dans les cabinets Lévesque et Johnson (Pierre Marc) du 29 novembre 1983 au 12 décembre 1985. Ministre déléguée à la Condition féminine du 17 juin au 16 octobre 1985. Candidate défaite à la direction du PQ le 29 septembre 1985. Défaite en 1985. Membre de l'exécutif du Parti québécois jusqu'au 12 juin 1987.
Trésorière de la Fédération des femmes du Québec en 1987. Consultante à la Société Elizabeth Fry en 1988. Chargée de cours à l'Université du Québec à Hull en 1988.
Candidate du PQ défaite dans Anjou à l'élection partielle du 20 juin 1988. Conseillère au programme du PQ de mars à novembre 1988. Vice-présidente du PQ de novembre 1988 à septembre 1989. Élue députée dans Taillon en 1989. Réélue en 1994, en 1998 et en 2003. Présidente de la Commission des affaires sociales du 29 novembre 1989 au 24 juillet 1994. Ministre déléguée à l'Administration et à la Fonction publique et présidente du Conseil du trésor du 26 septembre 1994 au 3 novembre 1995, ministre responsable de la Condition féminine et ministre de la Sécurité du revenu du 31 août au 12 septembre 1995, puis ministre des Finances et ministre du Revenu dans le cabinet Parizeau du 3 novembre 1995 au 29 janvier 1996.
Ministre de l'Éducation dans le cabinet Bouchard du 29 janvier 1996 au 15 décembre 1998 et ministre de la Famille et de l'Enfance du 2 juillet 1997 au 15 décembre 1998. Ministre d'État à la Santé et aux Services sociaux, ministre de la Santé et des Services sociaux et ministre de la Famille et de l'Enfance du 15 décembre 1998 au 8 mars 2001. Vice-première ministre du 8 mars 2001 au 29 avril 2003, ministre d'État à l'Économie et aux Finances, ministre des Finances et ministre de la Recherche, de la Science et de la Technologie dans le cabinet Landry du 8 mars 2001 au 25 septembre 2002, ministre de l'Industrie et du Commerce du 30 janvier au 25 septembre 2002 et ministre des Finances, de l'Économie et de la Recherche du 25 septembre 2002 au 29 avril 2003. Candidate défaite à la direction du PQ le 15 novembre 2005. Démissionna comme députée le 20 mars 2006.
Devint chef du PQ le 26 juin 2007. Élue députée dans Charlevoix à l'élection partielle du 24 septembre 2007. Réélue en 2008 et dans Charlevoix−Côte-de-Beaupré en 2012. Chef du deuxième groupe d'opposition du 1er octobre 2007 au 5 novembre 2008, puis chef de l'opposition officielle du 15 décembre 2008 au 1er août 2012. Première ministre du 19 septembre 2012 au 23 avril 2014. Ministre du développement durable, de l'Environnement et des Parcs par intérim du 29 novembre au 3 décembre 2012. Défaite en 2014.
Présidente d'honneur des cérémonies commémorant le 25e anniversaire de Polytechnique en 2014. Présidente de la campagne de financement de la Fondation pour la langue française en 2019. Nommée présidente du conseil d'administration de la Fondation Forces AVENIR en 2023.
Reçut le prix MBA en 2001 décerné par l'Association des MBA du Québec. Décorée du grade de commandeur de l'Ordre de la Pléiade le 17 mars 2004. Récipiendaire du prix Louis-Joseph-Papineau en 2011 et de l'Appreciation plaque de l'Asian Citizen's Center for Environment and Health School of Public Health le 21 décembre 2012. Faite Grand-Croix de l'Ordre de la Pléiade le 18 mars 2015. Récipiendaire d'un doctorat honoris causa en travail social de l'Université Laval le 17 juin 2018, puis d'un doctorat honoris causa de l'Université du Québec en Outaouais le 16 novembre 2019.
Source : Assemblée nationale du Québec
Mercier, Honoré
Né(e) le 15 octobre 1840Décédé(e) le 30 octobre 1894
Né à Saint-Athanase, près d'Iberville, le 15 octobre 1840, fils de Jean-Baptiste Mercier, cultivateur, et de Marie-Catherine Timineur (Kemeneur).
Étudia au Collège Sainte-Marie à Montréal. Étudia le droit auprès de Mes Laframboise et Papineau, à Saint-Hyacinthe, et auprès de Joseph-Adolphe Chapleau. Admis au Barreau du Bas-Canada en 1865. Créé conseil en loi de la reine le 31 mai 1878.
Rédacteur au Courrier de Saint-Hyacinthe du 11 juillet 1862 jusqu'à sa démission, le 4 mai 1864. Retourna au Courrier du 27 février au 23 mai 1866 comme membre du comité de rédaction. Fonda également à Montréal, en 1883, le quotidien Le Temps, avec Félix-Gabriel Marchand et Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme, député à la Chambre des communes de 1872 à 1878.
Exerça sa profession d'avocat à Saint-Hyacinthe de 1865 à 1881 et s'associa à Jean-Baptiste Bourgeois de 1874 à 1879 et à Odilon Desmarais en 1876. S'établit à Montréal en 1881 où il fut associé à Cléophas Beausoleil, député à la Chambre des communes de 1887 à 1899, et à Paul Martineau. Fut associé à partir de 1892 à Lomer Gouin et Rodolphe Lemieux, député à la Chambre des communes puis sénateur. Participa à la fondation de la Compagnie d'aqueduc de Saint-Hyacinthe en 1874.
Membre fondateur de la section de Montréal du Parti national et secrétaire de cette formation en 1872. Élu député libéral à la Chambre des communes dans Rouville en 1872. Ne s'est pas représenté en 1874. Défait dans Saint-Hyacinthe aux élections fédérales de 1878. Assermenté solliciteur général dans le cabinet Joly le 30 avril 1879, occupa cette fonction jusqu'au 31 octobre 1879. Élu député libéral à l'Assemblée législative dans Saint-Hyacinthe à l'élection partielle du 3 juin 1879. Réélu sans opposition en 1881. Chef de l'opposition libérale de 1883 à 1887. Fondateur et chef, en 1885, d'un nouveau Parti national regroupant libéraux et conservateurs. Réélu dans Saint-Hyacinthe en 1886. Son siège devint vacant lors de son accession au cabinet. Réélu sans opposition à l'élection partielle du 12 février 1887. Élu sans opposition dans Bonaventure en 1890. Réélu en 1892. Premier ministre de la province du 29 janvier 1887 au 21 décembre 1891. Président du Conseil exécutif du 29 janvier 1887 au 30 juin 1890. Procureur général du 29 janvier 1887 au 8 mai 1888. Commissaire de l'Agriculture et de la Colonisation du 8 mai au 7 décembre 1888 et du 30 juin 1890 au 21 décembre 1891.
Prononça de nombreuses conférences dont plusieurs furent publiées. Président de l'Union catholique de Saint-Hyacinthe. Bâtonnier du Barreau de Montréal en 1885 et en 1886, puis bâtonnier du Barreau de la province de Québec en 1886 et en 1887. Créé officier de la Légion d'honneur de France et grand-croix de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand en 1888. Récipiendaire d'un doctorat en droit honoris causa de l'Université Laval en 1890, et des universités de Fordham (New York) et de Georgetown. Chevalier de l'Ordre du Saint-Sépulcre et commandeur de l'Ordre de Léopold de Belgique.
Décédé en fonction à Montréal, le 30 octobre 1894, à l'âge de 54 ans. Inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 2 novembre 1894.
Avait épousé dans la cathédrale de Saint-Hyacinthe, le 29 mai 1866, Léopoldine Boivin, fille de Narcisse Boivin, marchand, et d'Élisabeth Maillette; puis, au même endroit, le 9 mai 1871, Virginie Saint-Denis, fille de Jean-Baptiste Saint-Denis, marchand, et d'Hermine Boivin.
Père d'Honoré Mercier (fils). Beau-père de Lomer Gouin. Grand-père d'Honoré Mercier (petit-fils), de Gaspard Fauteux et de Paul Gouin, ainsi que de Léon Mercier Gouin, sénateur de 1940 à 1976.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Mousseau, Joseph-Alfred
Né(e) le 17 juillet 1837Décédé(e) le 30 mars 1886
Né dans la paroisse Sainte-Geneviève-de-Berthier, le 17 juillet 1837, fils de Louis Mousseau, cultivateur, et de Sophie Duteau dit Grandpré.
Étudia à l'Académie de Berthier et poursuivit ses études de droit auprès de Louis-Auguste Olivier, Thomas Kennedy Ramsay, Lewis Thomas Drummond et Louis Bélanger. Admis au Barreau du Bas-Canada le 2 avril 1860. Créé conseil en loi de la reine le 28 février 1873.
Exerça sa profession à Montréal dans le cabinet Mousseau, Chapleau et Archambault ,devenu plus tard Mousseau et Archambault. En 1862 et en 1863, fut copropriétaire du journal Le Colonisateur avec Ludger Labelle, Joseph-Adolphe Chapleau, Laurent-Olivier David, Joseph Ricard, L.-W. Tessier et Louis-Wilfrid Sicotte. Fonda en 1870, avec George-E. Desbarats et Laurent-Olivier David, l'hebdomadaire L'Opinion publique.
Élu député conservateur à la Chambre des communes dans Bagot en 1874. Réélu en 1878. Son siège devint vacant lors de sa nomination au Conseil privé. Réélu sans opposition à l'élection partielle du 20 novembre 1880. Président du Conseil privé dans le cabinet Macdonald du 8 novembre 1880 au 19 mai 1881. Nommé Secrétaire d'État le 20 mai 1881. Réélu sans opposition en 1882, démissionna le 28 juillet de la même année. Élu député conservateur à l'Assemblée législative dans Jacques-Cartier à l'élection partielle du 26 août 1882. Cette élection fut annulée le 7 mai 1883. Réélu à l'élection partielle du 26 septembre 1883. Premier ministre, président du Conseil exécutif et Procureur général de la province de Québec du 31 juillet 1882 au 23 janvier 1884. Son siège devint vacant lorsqu'il fut nommé juge à la Cour supérieure du district de Rimouski, le 22 janvier 1884.
Auteur de Lecture publique [...], Cardinal et Duquet victimes de 1837-1838, prononcée lors du 2e anniversaire de la fondation de l'Institut canadien-français, le 16 mai 1860 (1860) et de Contre-poison: la Confédération, c'est le salut du Bas-Canada; il faut se méfier des ennemis de la Confédération (1867).
Décédé à Montréal, le 30 mars 1886, à l'âge de 48 ans et 8 mois. Inhumé dans le cimetière de Notre-Dame-des-Neiges le 2 avril 1886.
Avait épousé dans sa paroisse natale, le 20 août 1862, Hersélie Desrosiers, fille de Léopold Desrosiers, notaire, et de Louise Douaire Bondy.
Petit-fils d'Alexis Mousseau. Frère de Joseph-Octave Mousseau, député à la Chambre des communes en 1891. Neveu de Pierre-Eustache Dostaler. Oncle et beau-père de Joseph-Octave Mousseau. Cousin d'Omer Dostaler.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Ouimet, Gédéon
Né(e) le 2 juin 1823Décédé(e) le 23 avril 1905
Né à Sainte-Rose (Laval), le 2 juin 1823, puis baptisé le lendemain dans la paroisse du même nom, fils de Jean Ouimet, cultivateur, et de Marie Bautron dit Major.
Étudia au Séminaire de Saint-Hyacinthe à compter de 1834, puis au Petit Séminaire de Montréal de 1837 à 1839. Fit l'apprentissage du droit auprès de son frère André; admis au Barreau le 26 août 1844.
Exerça sa profession d'abord à Vaudreuil, puis à Montréal où il s'établit en 1853. Compta parmi ses associés Joseph-Adolphe Chapleau et Louis-Siméon Morin. Fait conseiller de la reine le 28 juin 1867. Élu bâtonnier du Barreau de Montréal en 1869 et bâtonnier du Barreau de la province de Québec en 1869 et en 1870; fut aussi président du Conseil général du Barreau de la province. Exerça les fonctions de substitut du Procureur général à Sainte-Scholastique.
Maire de Vaudreuil de 1852 à 1854. Élu député de Beauharnois en 1858; bleu. Défait en 1861. Élu sans opposition député conservateur de Deux-Montagnes à l'Assemblée législative en 1867. Réélu en 1871, sans opposition en 1875. Membre du cabinet Chauveau à titre de Procureur général, du 15 juillet 1867 au 27 février 1873. Devint premier ministre de la province, ministre de l'Instruction publique, Secrétaire et Registraire provincial le 27 février 1873. Offrit sa démission le 8 septembre 1874 mais demeura en fonction jusqu'au 22 septembre. Son siège devint vacant suite à sa nomination comme surintendant de l'Instruction publique, le 28 janvier 1876; occupa cette fonction jusqu'à sa démission en avril 1895. Nommé conseiller législatif de la division de Rougemont le 2 mai 1895.
Président de l'Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal en 1869 et en 1870, ainsi que de l'Institut canadien-français de Montréal en 1872. Fait officier de l'Instruction publique par le gouvernement français en 1878, commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand en 1886 et membre de l'Académie des arcades de Rome. Reçut un doctorat honorifique en droit de l'Université Laval et du Collège Bishop's de Lennoxville.
Décédé en fonction à Saint-Hilaire, le 23 avril 1905, à l'âge de 81 ans et 10 mois. Inhumé dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal, le 26 avril 1905.
Avait épousé dans la paroisse Notre-Dame de Montréal, le 13 août 1850, Marie-Jeanne Pellant, fille d'Alexis Pellant, cultivateur, et d'Élizabeth Lionais.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Parent, Simon-Napoléon
Né(e) le 12 septembre 1855Décédé(e) le 7 septembre 1920
Né à Beauport, le 12 septembre 1855, fils de Simon-Polycarpe Parent, cultivateur et commerçant, et de Luce Bélanger.
Fit ses études à l'École normale. Interrompit ses études pour devenir teneur de livres. Poursuivit des études à l'Université Laval où il fut diplômé en droit en 1881. Récipiendaire de la médaille d'or du gouverneur général et du prix Tessier. Fit sa cléricature auprès de Mes Thomas Chase Casgrain et Guillaume Amyot, député à la Chambre des communes de 1881 à 1896. Admis au Barreau de la province de Québec le 9 août 1881. Créé conseil en loi de la reine le 19 mai 1899.
Établit son cabinet d'avocat dans la paroisse Saint-Sauveur à Québec et s'associa par la suite à Joseph-Évariste Prince, en 1882 et en 1883, John Constantine O'Donnel, de 1884 à 1891, Charles de Guise, en 1895, Charles Fitzpatrick, Louis-Alexandre Taschereau et Ferdinand Roy, de 1898 à 1905, et, vers 1900, Lawrence Arthur Cannon. Président de la Compagnie du pont de Québec en 1897.
Conseiller municipal du quartier Saint-Vallier au conseil municipal de Québec de 1890 à 1894, maire suppléant en 1892, puis maire du 2 avril 1894 au 12 janvier 1906. Élu député libéral dans Saint-Sauveur en 1890. Réélu sans opposition en 1892, en 1897, et, sans opposition, en 1900 et en 1904. Son siège devint vacant lors de sa nomination au cabinet. Réélu sans opposition à l'élection partielle du 12 juin 1897. Commissaire des Terres, Forêts et Pêcheries dans le cabinet Marchand du 26 mai 1897 au 3 octobre 1900. Premier ministre et président du Conseil exécutif du 3 octobre 1900 au 21 mars 1905. Commissaire des Terres, Forêts et Pêcheries du 3 octobre 1900 au 2 juillet 1901 et commissaire des Terres, Mines et Pêcheries du 2 juillet 1901 au 23 mars 1905. Trésorier intérimaire du 8 juillet au 6 octobre 1903. Trois de ses ministres, Lomer Gouin, Adélard Turgeon et William Alexander Weir, prirent la tête d'un mouvement qui aboutit à sa démission à titre de premier ministre, le 21 mars 1905. Démissionna de son siège de député le 5 septembre 1905.
Nommé président de la Commission du chemin de fer Transcontinental le 31 juillet 1905, occupa ce poste jusqu'en 1911. Président de la Commission du régime des eaux courantes de Québec de 1911 à 1920.
Reçut un doctorat en droit honoris causa du Collège Bishop's en 1902. A publié La Loi de la cession des biens (1892) et Discours sur la question des droits de coupe sur le bois de pulpe (1903). Membre du Club de la Garnison de Québec, du Club Rideau, du Club Laurentien, du Club Ottawa, de l'Union Club et de la Société Saint-Jean-Baptiste. Président de l'Association Saint-Patrice de Montréal et président honoraire de plusieurs autres associations.
Décédé à Montréal, le 7 septembre 1920, à l'âge de 64 ans et 11 mois. Inhumé à Québec, dans le cimetière Saint-Charles, le 10 septembre 1920.
Avait épousé à Beauport, le 17 octobre 1877, Clara Gendron, fille d'Ambroise Gendron, inspecteur de bois et arpenteur, et d'Esther Chamberland.
Père de Georges Parent, député à la Chambre des communes de 1904 à 1911 et de 1917 à 1930, puis sénateur de 1930 à 1942, et de Charles-Eugène Parent, député à la Chambre des communes de 1935 à 1953. Beau-père de Robert Laurier, député à l'Assemblée législative ontarienne de 1940 à 1945. Beau-frère de Ferdinand-Ambroise Gendron.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Parizeau, Jacques
Né(e) le 9 août 1930Décédé(e) le 1er juin 2015
Né à Montréal, le 9 août 1930, fils de Gérard Parizeau, courtier d'assurance, et de Germaine Biron.
Étudia au Collège Stanislas, à l'École des hautes études commerciales (HEC), à l'Institut d'études politiques et à la Faculté de droit à Paris. Titulaire d'un doctorat en économie de la London School of Economics.
Professeur aux HEC de 1955 à 1976 et directeur de l'Institut d'économie appliquée de cette école de 1973 à 1975. Consultant pour plusieurs ministères à Québec, puis conseiller économique et financier du premier ministre et du Conseil des ministres de 1961 à 1969. Président du comité d'étude sur les institutions financières de 1966 à 1969.
Membre des conseils d'administration de la Société générale de financement, de la Caisse de dépôt et placement, de la Société d'exploitation minière et de la Régie de l'assurance-dépôts de leur création jusqu'en 1969.
Dans le domaine journalistique, fut secrétaire général de la rédaction de la revue L'Actualité économique de 1955 à 1961, chroniqueur de l'hebdomadaire Québec-Presse de 1971 à 1974, puis président du conseil d'administration et éditorialiste du journal Le Jour en 1974 et en 1975. Collabora à plusieurs revues et ouvrages dans le domaine économique au Québec, au Canada, en France et aux États-Unis.
Président du conseil exécutif du Parti québécois de 1970 à 1973. Candidat de ce parti défait dans Ahuntsic en 1970 et dans Crémazie en 1973. Élu dans L'Assomption en 1976. Réélu en 1981. Ministre des Finances dans le cabinet Lévesque du 26 novembre 1976 au 22 novembre 1984. Président du Conseil du trésor de 1976 à 1981. Ministre du Revenu du 26 novembre 1976 au 21 septembre 1979. Ministre des Institutions financières et Coopératives du 30 avril 1981 au 9 septembre 1982. Démissionna du cabinet le 22 novembre 1984 et comme député le 27 novembre 1984.
De nouveau professeur aux HEC de 1985 à 1989. Président de la Commission d'étude sur les municipalités créée par l'Union des municipalités du Québec en 1985 et en 1986. Chroniqueur invité au Ottawa Citizen en 1987.
Élu chef du Parti québécois le 19 mars 1988. Élu dans L'Assomption en 1989. Réélu en 1994. Chef de l'opposition officielle du 28 novembre 1989 au 24 juillet 1994. Président du comité du Non lors du référendum de 1992 sur l'Accord de Charlottetown. Premier ministre et président du Conseil exécutif du 26 septembre 1994 au 29 janvier 1996. Ministre de la Culture et des Communications du 30 janvier au 3 août 1995. Annonça son intention de démissionner comme député et premier ministre le 31 octobre 1995. Démissionna le 29 janvier 1996.
Chroniqueur invité au Journal de Montréal en 2014.
Récipiendaire du prix Louis-Joseph-Papineau remis par le Rassemblement pour un pays souverain le 22 mai 2006. Décoré de l'Ordre national du Québec le 19 juin 2008. Reçut un doctorat honorifique de l'Université de Montréal en octobre 2014.
Publia notamment Pour un Québec souverain en 1997, Le Québec et la mondialisation: une bouteille à la mer? en 1998 et La souveraineté du Québec hier, aujourd'hui et demain en 2009.
Décédé le 1er juin 2015 à l'âge de 84 ans et 9 mois.
Avait épousé à Montréal, le 2 avril 1956, Alicya Poznanski, fille de Stanislas Poznanski, industriel, et de Bronislawa Ostrowska; puis à Sainte-Agathe-des-Monts, le 12 décembre 1992, Lisette Lapointe, fille de Philippe Lapointe, enseignant et cadre scolaire, et de Laurette Picard, enseignante.
Arrière-petit-fils de Damase Parizeau.
Ce personnage historique est désigné pour les motifs suivants:
La ministre de la Culture et des Communications est responsable en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel de la commémoration des premiers ministres décédés du Québec.
Jacques Parizeau a été le 26e premier ministre du Québec. Il a occupé cette fonction du 26 septembre 1994 au 29 janvier 1996.
Auparavant, il a été professeur en économie à l'École des hautes études commerciales de 1955 à 1976 et de 1985 à 1989, et haut fonctionnaire de 1961 à 1969. Il a été l'un des principaux artisans de la Révolution tranquille en raison de sa contribution à la nationalisation de l'électricité, à la création de la Société générale de financement et de la Caisse de dépôt et placement du Québec, et à la mise en place de la Régie des rentes du Québec.
De 1976 à 1984, il a été ministre des Finances dans le gouvernement de René Lévesque. Il a instauré le régime d'épargne-actions et a joué un rôle clé dans la création du Fonds de solidarité de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Ross, John Jones
Né(e) le 16 août 1831Décédé(e) le 4 mai 1901
Né à Québec, le 16 août 1831, puis baptisé le 21, dans l'église presbytérienne St. Andrew, fils de George McIntosh Ross, marchand d'origine écossaise, et de Sophie-Éloïse Gouin.
Étudia au Petit Séminaire de Québec de 1844 à 1847. Fit l'apprentissage de la médecine dans la région de Trois-Rivières; admis à la pratique de sa profession le 12 mai 1853.
Exerça à Sainte-Anne-de-la-Pérade (La Pérade). Fut aussi médecin dans le 1er bataillon de la milice du comté de Champlain. Représenta le district de Trois-Rivières au conseil du Collège des médecins et chirurgiens dont il fut vice-président de 1883 à 1889, puis président de 1889 à 1895.
Élu député de Champlain en 1861. Réélu sans opposition en 1863. Bleu. Son mandat prit fin avec l'avènement de la Confédération, le 1er juillet 1867. Élu député conservateur de Champlain à l'Assemblée législative et à la Chambre des communes en 1867. Son siège de député provincial devint vacant par suite de sa nomination comme conseiller législatif de la division de Shawinigan, le 2 novembre 1867; prêta serment le 27 décembre 1867 et demeura en fonction jusqu'à sa mort. Élu député conservateur fédéral de Champlain en 1872. Ne s'est pas représenté en 1874. Nommé président du Conseil législatif de la province de Québec le 27 février 1873, entra de ce fait au cabinet de Gédéon Ouimet; démissionna de ce poste le 5 août 1874. Assermenté à titre de ministre sans portefeuille le 24 janvier 1876. Président du Conseil législatif dans les cabinets Boucher de Boucherville du 25 janvier 1876 au 8 mars 1878, puis Chapleau, à compter du 31 octobre 1879. Prêta serment en qualité de commissaire des Chemins de fer (par intérim) et de commissaire de l'Agriculture et des Travaux publics le 5 juillet 1881; démissionna du gouvernement Chapleau le 25 février 1882, mais demeura en poste jusqu'au 4 mars. Fut premier ministre de la province de Québec et commissaire de l'Agriculture et des Travaux publics du 23 janvier 1884 jusqu'à sa démission, le 25 janvier 1887. Représenta la division de La Durantaye au Sénat à compter du 12 avril 1887; fut président de ce corps du 14 septembre 1891 au 12 juillet 1896. Membre du Conseil privé à partir du 1er mai 1896 et ministre sans portefeuille dans le cabinet fédéral de Charles Tupper du 1er mai au 8 juillet 1896.
Président honoraire de la Société d'agriculture du comté de Champlain et, de 1862 à 1890, membre du Conseil d'agriculture de Québec. Élu membre du conseil d'administration de la Compagnie du chemin de fer de la Rive-Nord en 1870, en fut vice-président à partir de 1875.
Décédé en fonction à Sainte-Anne-de-la-Pérade (La Pérade), le 4 mai 1901, à l'âge de 69 ans et 8 mois. Inhumé dans l'église paroissiale, le 7 mai 1901.
Avait épousé à Champlain, le 8 août 1854, Arline Lanouette, fille de Joseph-Édouard Lanouette, lieutenant-colonel dans la milice, et d'Antoinette-Adélaïde Pezard de Champlain.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Sauvé, Joseph-Mignault-Paul
Né(e) le 24 mars 1907Décédé(e) le 2 janvier 1960
Né à Saint-Benoît (Mirabel), le 24 mars 1907, fils d'Arthur Sauvé, journaliste, et de Marie-Louise Lachaîne.
Étudia au Séminaire de Sainte-Thérèse, au Collège Sainte-Marie et à l'Université de Montréal. Fit sa cléricature auprès de Me Aldéric Blain, puis au cabinet Chauvin, Walker, Stewart & Martineau. Admis au Barreau de la province de Québec le 8 juillet 1930. Créé conseil en loi du roi le 30 décembre 1938.
S'enrôla comme lieutenant dans l'armée de réserve en 1931. Mobilisé en 1939. Promu capitaine et commandant de compagnie au Centre de Sorel en 1940. Fut l'un des organisateurs de l'École d'officiers et de sous-officiers de Saint-Hyacinthe en 1941 et du Centre d'instruction avancée de Farnham en 1942. Servit en Europe avec les Fusiliers Mont-Royal en 1943, puis participa au débarquement en Normandie à titre de commandant en second en 1944. Promu lieutenant-colonel et commandant des Fusiliers Mont-Royal en 1944. Nommé brigadier de la 10e brigade d'infanterie de réserve en 1947.
Élu député conservateur dans Deux-Montagnes à l'élection partielle du 4 novembre 1930. Réélu en 1931. Défait en 1935. Élu député de l'Union nationale dans Deux-Montagnes en 1936, en 1939, en 1944, en 1948, en 1952 et en 1956. Orateur de l'Assemblée législative du 7 octobre 1936 au 20 février 1940. Ministre du Bien-être social et de la Jeunesse dans le cabinet Duplessis du 18 septembre 1946 au 15 janvier 1959. Ministre de la Jeunesse et ministre du Bien-être social du 15 janvier au 11 septembre 1959. Choisi chef de l'Union nationale le 10 septembre 1959. Premier ministre, président du Conseil exécutif, ministre de la Jeunesse et ministre du Bien-être social du 11 septembre 1959 jusqu'à son décès.
Membre des Chevaliers de Colomb, du Cercle universitaire, du Club Saint-Denis, du Montreal Club, du Club de la Garnison, du Club Outremont, du Quebec Winter Club, du Seigniory Club et des clubs Addington et Hedrolar.
Décoré de la Croix de guerre avec Étoile de vermeil par la France en 1946, et de la médaille de l'Efficacité. Reçut un doctorat en droit honoris causa du Collège Bishop's et de l'Université Laval en 1952.
Décédé en fonction à Saint-Eustache, le 2 janvier 1960, à l'âge de 52 ans et 9 mois. Inhumé dans le cimetière de cette paroisse, le 5 janvier 1960.
Avait épousé à Montréal, dans la paroisse Saint-Jacques-le-Majeur, le 4 juillet 1936, Luce Pelland, fille de Zéphirin Pelland, cultivateur, et d'Armina Laferrière.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Taillon, Louis-Olivier
Né(e) le 26 septembre 1840Décédé(e) le 25 avril 1923
Né à Terrebonne, le 26 septembre 1840, fils d'Aimé Taillon, cultivateur, et de Josephte Donet.
Fréquenta le Collège Masson à Terrebonne de 1847 à 1856, puis étudia le droit au cabinet de Mes Hector Fabre, Siméon LeSage, Louis-Amable Jetté et Désiré Girouard, député à la Chambre des communes de 1878 à 1896. Admis au Barreau du Bas-Canada le 6 novembre 1865. Créé conseil en loi de la reine le 20 janvier 1882.
Exerça sa profession à Terrebonne, puis à Montréal où il s'associa notamment à François-Xavier-Anselme Trudel.
Élu député conservateur dans Montréal-Est en 1875. Réélu en 1878 et en 1881. Commissaire chargé d'examiner les montants dus au Fonds consolidé d'emprunt municipal du Bas-Canada de 1880 à 1882. Orateur de l'Assemblée législative du 8 mars 1882 au 23 janvier 1884. Son siège devint vacant lors de sa nomination au cabinet. Réélu sans opposition à l'élection partielle du 9 février 1884. Procureur général dans le cabinet Ross du 23 janvier 1884 au 25 janvier 1887. Dirigea les forces ministérielles en Chambre de 1884 à 1886, le premier ministre Ross siégeant au Conseil législatif. Défait en 1886. Élu dans Montcalm à l'élection partielle du 11 décembre 1886. Premier ministre, président du Conseil exécutif et Procureur général du 25 au 29 janvier 1887. Chef de l'opposition de 1887 à 1890. Défait dans Jacques-Cartier en 1890.
Retourna à la pratique du droit pendant une courte période. Assermenté ministre sans portefeuille dans le cabinet de Boucherville le 21 décembre 1891. Élu dans Chambly en 1892. Dirigea les forces ministérielles en Chambre d'avril à juin 1892, le premier ministre Boucher de Boucherville siégeant au Conseil législatif. Son siège devint vacant lors de son assermentation comme premier ministre. Réélu sans opposition dans Chambly à l'élection partielle du 31 décembre 1892. Premier ministre du 16 décembre 1892 au 11 mai 1896, président du Conseil exécutif du 16 décembre 1892 au 28 février 1895 et Trésorier provincial du 16 au 30 décembre 1892 et du 6 octobre 1894 au 11 mai 1896. Démissionna comme député le 13 juin 1896.
Membre du Conseil privé et ministre des Postes dans le cabinet fédéral Tupper du 11 mai au 9 juillet 1896. Candidat défait dans Chambly-Verchères aux élections fédérales de 1896. Défait dans Bagot en 1900. Vice-président du Club libéral-conservateur de Montréal. Promoteur et premier président du Club Lafontaine en 1903.
Maître de poste à Montréal de 1911 à 1915.
Bâtonnier du Barreau de Montréal en 1892, puis conseiller. Bâtonnier du Barreau de la province de Québec en 1892 et en 1893. Reçut un doctorat en droit honoris causa du Collège Bishop's en 1895 et de l'Université Laval de Montréal en 1901. Créé chevalier commandeur de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George (sir) en 1916.
Décédé à Montréal, le 25 avril 1923, à l'âge de 82 ans et 7 mois. Inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 28 avril 1923.
Avait épousé à L'Assomption, le 14 juillet 1875, Louise-Georgiana Archambault, fille de Pierre-Urgel Archambault, marchand, et de Joséphine Beaupré, veuve de Candide Bruneau.
Beau-frère de Ludger Forest (L'Assomption).
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec
Taschereau, Louis-Alexandre
Né(e) le 5 mars 1867Décédé(e) le 6 juillet 1952
Né à Québec, le 5 mars 1867, fils de Jean-Thomas Taschereau, avocat et juge à la Cour suprême, et de Marie-Louise-Joséphine Caron.
Étudia au Séminaire de Québec et à l'Université Laval. Récipiendaire des médailles Tessier, Angers, lord Stanley of Preston, gouverneur général. Fit sa cléricature auprès de Me François Langelier. Admis au Barreau de la province de Québec le 9 juillet 1889. Créé conseil en loi du roi le 30 juin 1903.
Journaliste à L'Action libérale. Commença sa carrière au cabinet de Charles Fitzpatrick et de Simon-Napoléon Parent, puis exerça par la suite sa profession avec Lawrence Arthur Cannon et Georges Parent, député à la Chambre des communes puis sénateur. S'associa également à Léon Casgrain et à ses deux fils, Paul et Robert Taschereau. Syndic du Barreau de Québec en 1908. Bâtonnier du Barreau de Québec de 1911 à 1913 et du Barreau de la province en 1912 et en 1913.
Occupa également le poste de directeur et vice-président de la Banque d'économie de Québec. À partir de 1927, fut membre des conseils d'administration des banques et entreprises suivantes: North American Life, Barclay Bank Ltd. (Canada), Royal Trust Company, Title Bond Guarantee and Trust Corporation of Canada, Caisse d'économie, Molson Bank, Banque de Montréal, Canadian Investments Funds, Sun Life Assurance Co. of Canada, Metropolitan Life Assurance Co., Liverpool & London & Globe Insurance Co., Pioneer Insurance Co., Globe Indemnity Co. et Manitoba Liverpool Insurance Co.
Échevin du quartier Saint-Pierre au conseil municipal de Québec en 1906 et en 1907. Candidat libéral défait dans Dorchester en 1892. Élu député libéral dans Montmorency en 1900. Réélu sans opposition en 1904. Son siège devint vacant lors de sa nomination au cabinet. Réélu à l'élection partielle du 4 novembre 1907. Ministre des Travaux publics et du Travail dans le cabinet Gouin du 17 octobre 1907 au 25 août 1919. Élu dans Montmorency et défait dans Charlevoix en 1908. Réélu dans Montmorency en 1912, en 1916, en 1919 sans opposition, en 1923, en 1927 sans opposition, en 1931 et en 1935. Procureur général dans le cabinet Gouin du 25 août 1919 au 9 juillet 1920. Premier ministre et président du Conseil exécutif du 9 juillet 1920 jusqu'à sa démission, le 11 juin 1936. Procureur général du 9 juillet 1920 au 13 mars 1936. Ministre des Affaires municipales du 30 avril 1924 au 6 juin 1935. Trésorier de la province du 27 novembre 1930 au 26 octobre 1932. Ne s'est pas représenté en 1936.
Reçut un doctorat en droit honoris causa de l'Université Laval en 1908 et un de l'Université de Toronto en 1921. Créé officier de la Légion d'honneur en 1924, commandeur en 1927, puis grand-croix en 1934. Créé chevalier de l'Ordre de Léopold en 1925 et commandeur de l'Ordre de la Couronne de Belgique en 1926. Patron d'honneur des emprunts de la Victoire de 1939 à 1945. Président honoraire conjoint de la campagne nationale de la Croix-Rouge. Gouverneur de la Catholic Church Extension Society in Canada. Vice-président du Quebec Miniature Rifle Club. Président du comité exécutif de l'Hôpital Laval. Membre de la Commission des champs de bataille nationaux, des Forestiers indépendants, des Royal Guardians, de l'Alliance nationale, du Club de la Garnison et du Club Mont-Royal.
Décédé à Québec, le 6 juillet 1952, à l'âge de 85 ans et 4 mois. Inhumé à Sainte-Foy, dans le cimetière Notre-Dame-de-Belmont, le 9 juillet 1952.
Avait épousé à Sainte-Anne-de-la-Pocatière, le 26 mai 1891, Adine Dionne, fille d'Élisée Dionne, avocat, et de Clara Têtu.
Arrière-petit-fils de Gabriel-Elzéar Taschereau et de Jean-Antoine Panet. Petit-fils de Jean-Thomas Taschereau et de René-Édouard Caron. Neveu de Charles Fitzpatrick et petit-neveu d'Antoine-Charles Taschereau. Demi-frère d'Henri-Thomas Taschereau, député à la Chambre des communes de 1872 à 1878. Beau-frère d'Auguste-Charles-Philippe Landry. Père de Robert Taschereau. Parrain de l'une des filles de Thérèse Casgrain, sénatrice en 1970 et en 1971.
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Source : Assemblée nationale du Québec