Naissance - Mort : 1861 – 1929
SYNTHÈSE
Né à Grondines, le 19 mars 1861, fils de Joseph-Nérée Gouin, médecin, et de Séraphine Fugère.
Fit ses études au Collège de Sorel, au Collège de Lévis et à l'Université Laval à Montréal. Fit sa cléricature auprès de Me Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme, député à la Chambre des communes de 1872 à 1878, et de Me John Joseph Caldwell Abbott. Admis au Barreau de la province de Québec le 2 avril 1884. Créé conseil en loi de la reine le 9 juin 1899. Reçut plusieurs doctorats honoris causa : en lettres en 1902, en droit du Collège
Bishop's en 1913 et des universités McGill en 1911, Toronto en 1915 et
Queen's en 1921.
Exerça sa profession avec S. Pagnuelo, Louis-Olivier Taillon, Raymond Préfontaine, Joseph-Émery Robidoux, E.-N. Saint-Jean, Honoré Mercier (père), E. Brassard, Jérémie-Louis Décarie, D. Murphy, Joseph Henry Dillon, Louis-Philippe Bérard et Rodolphe Lemieux, député à la chambre des communes, puis sénateur. Comme avocat, représenta également plusieurs compagnies ferroviaires, notamment le Grand Tronc,
Montreal and Champlain Railway,
Beauharnois Railway,
Chateauguay Northern Railway et
Montreal Terminal Railway. Bâtonnier général du Barreau de la province de Québec en 1910 et en 1911.
Fut directeur ou administrateur des établissements et compagnies suivantes: Assurance Mont-Royal, Banque d'épargne de la cité et du district de Montréal, Banque de Montréal, Crédit foncier,
Royal Trust Co.,
Shawinigan Water and Power Co.,
Laurentide Paper Co.,
Lake of the Woods Milling Co.,
St. Maurice Power,
Royal Exchange Insurance,
National City Co.,
Mutual Life Insurance,
Montreal Light, Heat and Power Co.,
Canada Insurance,
Canadian International Paper Co. et
Title Guarantee and Trust Corp. Membre du bureau de contrôle de la Banque provinciale du Canada.
Directeur politique du journal La Presse d'août à décembre 1920. Nommé membre du Conseil de l'instruction publique de la province de Québec le 10 mai 1898 et président du conseil d'administration de l'Université de Montréal en 1920. A publié: Code municipal de la province de Québec (1890), Le remaniement des subsides fédéraux des provinces (1903) et Discours prononcés par l'honorable Lomer Gouin à l'Assemblée législative de Québec (1904).
Échevin du quartier Est au conseil municipal de Montréal de février à novembre 1900. Candidat libéral défait dans Richelieu aux élections fédérales de 1891. Élu député libéral à l'Assemblée législative dans Montréal no 2 en 1897. Réélu sans opposition en 1900 et en 1904. Commissaire des Travaux publics dans le cabinet Parent du 3 octobre 1900 au 2 juillet 1901, date de sa nomination comme ministre de la Colonisation et des Travaux publics. Avec deux de ses collègues, Adélard Turgeon et William Alexander Weir, démissionna du cabinet Parent le 3 février 1905. Son siège devint vacant à la suite de son accession au Conseil exécutif. Réélu à l'élection partielle du 10 avril 1905. Élu dans la circonscription de Portneuf et défait dans Montréal no 2 aux élections de 1908. Élu simultanément dans Portneuf et dans Saint-Jean en 1912. Résigna son siège de député de Saint-Jean le 14 novembre 1912. Réélu sans opposition dans Portneuf en 1916 et en 1919.
Premier ministre de la province de Québec et président du Conseil exécutif du 23 mars 1905 au 8 juillet 1920, date de sa démission comme premier ministre. Procureur général du 23 mars 1905 au 25 août 1919. Ministre de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries du 30 septembre au 17 octobre 1907. Son siège devint vacant lors de sa nomination comme conseiller législatif de la division de Salaberry le 22 juillet 1920; n'a jamais siégé. Démissionna le 20 octobre 1921. Élu député libéral à la Chambre des communes dans Laurier-Outremont en 1921. Nommé membre du Conseil privé le 29 décembre 1921. Réélu à l'élection partielle du 19 janvier 1922 à la suite de sa nomination comme ministre. Ministre de la Justice dans le cabinet King du 29 décembre 1921 au 3 janvier 1924. Ne s'est pas représenté en 1925. Nommé lieutenant-gouverneur de la province de Québec le 10 janvier 1929. Occupa cette fonction jusqu'à son décès.
Président du Club national en 1889 et en 1890 et de la North American Fish and Game Protective Association. Membre du Club de la Garnison de Québec, du Club Saint-Denis, du Club canadien et du Club de réforme de Montréal. Créé officier de l'Instruction publique de France en 1902, chevalier de la Légion d'honneur de France en 1907, chevalier par le roi Édouard VII en 1908, grand officier de l'Ordre de Léopold de Belgique en 1912, commandeur de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George en 1913 et commandeur de l'Ordre de la Couronne de Belgique en 1920.
Décédé en fonction à Québec, le 28 mars 1929, à l'âge de 68 ans. Inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 1er avril 1929.
Avait épousé à Montréal, dans la paroisse Saint-Jacques, le 24 mai 1888, Éliza Mercier, fille d'Honoré Mercier (père), avocat, et de Léopoldine Boivin; puis, dans la cathédrale de Montréal, le 19 septembre 1911, Alice Amos, fille d'Auguste Amos, industriel, et de Marie-Louise Boyer.
Père de Paul Gouin et de Léon Mercier Gouin, sénateur de 1940 à 1976. Oncle de Gaspard Fauteux.
Lomer Gouin a été désigné personnage historique le 1er novembre 2012.
INTÉRÊT PATRIMONIAL
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Date de mise à jour de la biographie : Juillet 2015
Le Séminaire de Québec, une société de prêtres diocésains, est fondé le 26 mars 1663 par Mgr François de Laval, vicaire apostolique de Nouvelle-France et futur premier évêque de Québec. L'ordonnance promulguant la création du Séminaire est émise à Paris et confirmée par le roi Louis XIV dans les semaines suivantes. Le mandement d'érection du Séminaire de Québec, enregistré à Québec le 10 octobre 1663, établit en même temps la dîme au Canada.
La Communauté des Habitants est une compagnie de commerce formée en 1645 à l'initiative de Pierre Legardeur de Repentigny et de Jean-Paul Godefroy, appuyés par les Jésuites. En raison de la situation précaire de la colonie et des difficultés financières que rencontre la Compagnie des Cent-Associés, les deux hommes ont l'idée de former une compagnie afin de faire le commerce des fourrures. Le siège de l'association se situe à Québec, dans l'ancien magasin des Cent-Associés.
Le 21 mars 1922, la Loi relative à la conservation des monuments et des objets d'art ayant un intérêt historique ou artistique, aussi connue sous le nom de Loi des monuments historiques ou artistiques, est sanctionnée.
C'est en 1848 que le principe du gouvernement responsable commença à être appliqué au Canada-Uni.
Olivar Asselin, Omer Héroux, Armand Lavergne et d'autres journalistes et avocats montréalais participent à la fondation de la Ligue nationaliste canadienne.
Le 9 mars 1663, la Société Notre-Dame de Montréal cède à la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice la seigneurie de l'île de Montréal. Cette compagnie, créée à Paris par Jean-Jacques Olier de Verneuil en 1641, avait établi une succursale à Montréal en 1657.
Le 4 mars 1968, le Centre d'essai des auteurs dramatiques présente en lecture publique la pièce Les belles-sœurs de Michel Tremblay sur la scène du théâtre des Apprentis Sorciers (qui deviendra le théâtre d'Aujourd'hui quelques mois plus tard), sur l'avenue Papineau, à Montréal. Cette lecture publique est un événement charnière de l'histoire culturelle du Québec.
En 1663, l'intendant Jean Talon arrive en Nouvelle-France avec la mission de développer la colonie d'un point de vue économique. Pour ce faire, il établit sur les rives de la rivière Saint-Charles ce qui peut être considéré comme le premier « parc industriel » du Canada. On y retrouve un chantier naval, une tannerie, un moulin à scie, deux briqueteries, trois moulins à farine ainsi qu'une brasserie. Cette dernière, en plus de rapporter des profits à la colonie et de diversifier les cultures, doit encourager les colons à consommer de la bière, une boisson abordable et moins forte en alcool que le vin ou les eaux-de-vie.
Dans la nuit du 5 janvier 1713, un incendie ravage le palais de l'Intendant installé à Québec sur les berges de la rivière Saint-Charles. L'intendant Bégon y perd une grande partie de ses avoirs et son secrétaire ainsi que trois domestiques y laissent leur vie. Des récits écrits par des contemporains de l'événement, dont l'intendant Bégon lui-même ainsi que la Mère Marie-Andrée Duplessis, alors soigneuse à l'Hôtel-Dieu de Québec, nous informent sur une certaine désuétude de l'édifice au moment de sa destruction. Le gouverneur Pierre de Rigaud de Vaudreuil le décrit par exemple comme une « maison qui ne valoit pas grande chose et qui estoit un vrai brulot n'estant remplie que de vieux lambris et de cloisons partout. » Les travaux pour construire un nouveau palais commencent quelques mois plus tard. En 1716, un majestueux édifice de deux étages en pierres surmonté d'un comble mansardé en bois et d'une toiture d'ardoises peut ainsi accueillir à nouveau l'Intendance de la colonie.
En 1996, en conformité avec la politique familiale qu'il venait d'adopter, le gouvernement du Québec exprime son souhait d'entamer des négociations avec le gouvernement fédéral afin de pouvoir implanter son propre régime d'assurance parentale et d'obtenir une réduction correspondante des taux de cotisation des travailleurs québécois à la caisse de l'assurance-emploi.
Élu une première fois en 1894, Parent entame un quatrième mandat à la mairie de Québec.
À la suite de la démission de Roger Mathieu, Jean Marchand est élu à la présidence de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
Le gouvernement libéral de Jean Lesage crée le ministère des Affaires culturelles dont le premier titulaire, Georges-Émile Lapalme, sera assermenté le 28 mars 1961.
Le pont tunnel Louis-Hippolyte Lafontaine est officiellement ouvert à la circulation. Traversant le fleuve Saint-Laurent sous l'eau, il permet de relier Montréal à la Rive-Sud. D'une longueur de 19 350 pieds, le coût de sa construction s'élève à 75 millions de dollars.
Le ministre de l'Agriculture et de la Colonisation du Québec, Normand Toupin, annonce l'intention de son gouvernement de développer une politique agricole globale. Les mesures proposées touchent la pasteurisation, l'assurance-santé animale contributoire, la promotion de l'insémination artificielle ainsi que celle des industries bovine, porcine et ovine.
Dans cet immeuble patrimonial du Vieux-Montréal, la plupart des 22 personnes qui s’y trouvaient dormaient à poings fermés lorsque l’incendie a été allumé délibérément dans la nuit du 16 mars. Les flammes ont rapidement gagné l’ensemble du bâtiment et plusieurs locataires sont demeurés pris au piège. Leurs derniers moments ont été épouvantables. L’une des victimes, Charlie Lacroix, 18 ans, était même en ligne avec le 911, suppliant de venir l’aider, lorsque la mort a frappé.
Pour une raison qui demeure encore un mystère à ce jour, Steeve Gagnon embarque dans son véhicule dans l’après-midi du 13 mars et se met à rouler au centre-ville d’Amqui, dans le Bas-Saint-Laurent, où il fonce délibérément sur une dizaine de piétons. Il tue trois hommes âgés entre 41 et 73 ans et blesse neuf autres personnes, dont un bébé d’un an. 
Toute la communauté policière et la population québécoise ont été choquées par le meurtre insensé de la policière de la Sûreté du Québec, Maureen Breau, le 27 mars, à Louiseville. La sergente de 42 ans intervenait auprès d’Isaac Brouillard-Lessard, lorsque celui-ci aurait saisi un sabre dans son logement, avant d’en asséner un coup à la policière. Blessée au cou, Maureen Breau a chuté dans les escaliers et a poussé son dernier souffle quelques instants plus tard.
Le club 
Les 
Un an après leur victoire surprise contre les 
Des coureurs à pied de réputation internationale participent à une épreuve de longue distance en salle à l'aréna Westmount.
Les 
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Le Canadien de Montréal dispose des 
Les 
Lors de la première finale de la Ligue nationale de hockey (LNH), un circuit qui a vu le jour en novembre 1917, les 
Le Canadien de Montréal gagne la coupe Stanley en remportant la série finale qui l'oppose aux 
Les Cougars de Victoria remportent la coupe Stanley en défaisant le Canadien de Montréal trois parties à une en finale de la coupe Stanley. Les Cougars mettent un terme à la série avec une victoire décisive de 6-1.
Le Canadien et les 
Modere « Mud » Bruneteau met fin à la rencontre opposant les 
À sa première participation au championnat du monde de hockey, l'URSS remporte la médaille d'or. Au cours de ce tournoi qui se déroule à Stockholm, les patineurs soviétiques causent une surprise en défaisant le Canada par la marque de 7-2.
Les V de Penticton remportent le championnat du monde de hockey sur glace en défaisant l'équipe nationale d'URSS par le pointage de 5 à 0. Cette victoire survient un an après la cuisante défaite encaissée par les Canadiens aux mains de ces mêmes Soviétiques.
Seize ans après Maurice Richard, Bernard Geoffrion du Canadien de Montréal devient le deuxième joueur de l'histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH) à enregistrer 50 buts en une saison. Sa victime est Cesare Maniago, le gardien de but des 
Lors d'une partie entre le Canadien de Montréal et les Rangers de New York disputée au Forum de Montréal, le défenseur Lou Fontinato s'écrase dans un coin de la patinoire, paralysé par l'écrasement d'une vertèbre cervicale.
Quelques semaines après avoir marqué le 500e but de sa carrière, le joueur de centre Jean Béliveau est fêté lors d'une cérémonie spéciale qui se déroule au Forum de Montréal avant la partie opposant le Canadien aux 
Une foule quelque peu décevante de 11 500 spectateurs assiste à cette confrontation qui se termine à l'avantage de la puissante équipe soviétique, 150 points contre 114.
Une rencontre d'athlétisme opposant le Canada à la République fédérale allemande attire plus de 14 000 personnes au Forum de Montréal.
Le ministre délégué au Haut-Commissariat à la jeunesse, aux loisirs et aux sports, Claude Charron, dévoile le contenu d'une entente de principe intervenue entre la Régie des installations olympiques (RIO) et le club de baseball les Expos de Montréal.
Le skip Jim Ursel profite de la tenue du championnat canadien de curling au Vélodrome de Montréal pour mener le Québec à son premier titre national masculin dans ce sport.
L'ailier droit Guy Lafleur réalise un nouveau record de la Ligue nationale de hockey (LNH) en réussissant au moins un point dans une 23e partie consécutive. L'ancienne marque était détenue depuis la saison 1959-60 par le joueur de centre Bronco Horvath des 
La fusion entre l'Association mondiale de hockey (AMH) et la Ligue nationale de hockey (LNH) amènera l'entrée de quatre nouvelles équipes dans la LNH: les 
Sam Berger vend les Alouettes de Montréal au multi-millionnaire Nelson Skalbania. Au cours des mois qui vont suivre, celui-ci va dépenser beaucoup d'argent pour attirer des vedettes américaines à Montréal.
Le skieur Pierre Harvey remporte l'épreuve du 30 kilomètres de Falun, en Suède, comptant pour la Coupe du monde de ski de fond. Il est le premier athlète canadien à réussir pareil exploit.
Affligé par la maladie de Hodgkin, une forme de cancer, le hockeyeur Mario Lemieux annonce en janvier 1993 qu'il se retire temporairement du hockey pour subir des traitements de radiation. Le 2 mars, il effectue un retour au jeu contre les Flyers de Philadelphie.
Le sprinter Bruny Surin remporte le titre mondial en salle sur 60 mètres au Skydome de Toronto en 6,5 secondes. Deux ans plus tard, Surin répétera son exploit, toujours sur 60 mètres, à Barcelone.
L'homme d'affaires européen Hans Karl Muhlegg annonce qu'il investira 5 millions de dollars dans une nouvelle organisation sportive œuvrant dans le domaine de la boxe et dont les opérations seront basées à Montréal. Il s'agit du groupe Interbox.
L'équipe du Québec, dirigée par le coloré « 
Pour la quatrième année consécutive, un record, l'équipe masculine d'athlétisme de l'Université de Sherbrooke remporte le titre canadien universitaire. Les Sherbrookoises impressionnent également en terminant au deuxième rang, un classement qui fait dire à leur entraîneur Richard Crevier: « Les deux équipes sur le podium, je suis comblé. »
Nicolas Fontaine devient le premier athlète à remporter la Coupe du monde de saut à ski acrobatique pour la quatrième année d'affilée.
La juge Rolande Matte reconnaît le boxeur professionnel Dave Hilton jr coupable de s'être livré à des attouchements sexuels sur des jeunes filles d'âge mineur entre 1995 et 1998. Ce jugement met fin à un des procès les plus retentissants survenus au Québec au cours des dernières années.
Le patineur de vitesse québécois Marc Gagnon remporte un titre mondial en patinage sur courte piste à Séoul, en Corée. Il gagne à cette occasion l'épreuve de 1 500 mètres en 2 minutes, 20 secondes et 32 centièmes.
Le Canadien de Montréal annonce qu'il a échangé le gardien de but José Théodore à l'Avalanche du Colorado. Il obtient en retour les services d'une autre gardien, le suisse David Aebischer.
L'équipe dirigée par Jean-Michel Ménard devient la première du Québec à remporter le titre canadien en curling depuis 1977. En finale, les Québécois défont le quatuor ontarien de Glenn Howard par le pointage de 8 à 7.
Des gestes disgracieux sont commis lors d'une partie opposant deux équipes de la Ligue de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ). Le plus grave survient lorsque le gardien de but des Remparts de Québec, Jonathan Roy, traverse la patinoire pour rouer de coups son opposant des Saguenéens de Chicoutimi, Bobby Nadeau.
Le directeur gérant du Canadien de Montréal, Bob Gainey, cause une surprise en annonçant qu'il congédie son entraîneur, Guy Carbonneau, alors qu'il ne reste qu'une dizaine de parties à la saison régulière. C'est Gainey qui remplacera Carbonneau derrière le banc pour le reste du calendrier.
En remportant la victoire dans l'épreuve du Super G à Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne, le skieur Érik Guay confirme sa supériorité pour la saison 2009-2010 et obtient le globe de cristal.
L'histoire se répète pour la famille Harvey à Falun, en Suède. En effet, vingt-cinq ans après la victoire historique de son père, Pierre, au même endroit, le fondeur Alex Harvey remporte l'épreuve de 3,3 kilomètres de la « colline de la mort » en 8 minutes 16 secondes et 8 dixièmes. Il s'agit d'une première victoire en Coupe du monde pour lui.
Après avoir évolué pendant plusieurs saisons dans la 
À environ un an des Jeux olympiques de Sotchi, en Russie, plusieurs athlètes québécois brillent sur la scène internationale. C'est le cas du skieur acrobatique Mikaël Kingsbury, un spécialiste des bosses qui remporte le championnat du monde de sa discipline à Voss, en Norvège.
Pour la première fois depuis 10 ans, deux équipes du baseball majeur s'affrontent au stade Olympique de Montréal. Il s'agit des 
En plus d'être l'auteur et le metteur en scène des « Fridolinades », le comédien Gratien Gélinas incarne également le personnage principal de cette revue théâtrale, Fridolin.
Le téléroman « Ma femme et moi » de Pierre Dagenais raconte la vie quotidienne d'une famille très animée.
Dans le téléroman « Amour, délices et cie », Réal Giguère raconte les aventures de personnes œuvrant dans le domaine de l'aviation commerciale.
Quelques 150 poètes venus de toutes les régions du Québec participent à cette « Nuit de la poésie ».
Fondée par Hans Nemenoff, Imy Nemenoff, Robert Verebes, Charles Reiner et Larry Combs, cette association de musiciens professionnels a pour but d'organiser à chaque année une série de concerts de musique de chambre. Ce premier concert est exécuté à la salle de l'Ermitage de Montréal.
Le prix Belgique-Canada, prix littéraire annuel d'une valeur de 2 000 $, est attribué à l'écrivain québécois Réjean Ducharme.
Le théâtre du Nouveau monde présente « La nef des sorcières », une pièce féministe écrite par un collectif d'auteures québécoises auquel participent Marthe Blackburn, Marie-Claire Blais, Odette Gagnon, Luce Guilbeault, Pol Pelletier et France Théoret.
Le théâtre des Voyagements, situé sur la rue Saint-Laurent, à Montréal, présente la première de « Broue », une pièce qui raconte les aventures loufoques de multiples personnages qui se croisent dans une taverne.
Alain Simard et André Ménard créent le Festival international de jazz de Montréal. Après des débuts modestes, il deviendra en peu de temps le plus important festival de musique au Canada.
Ce long-métrage de fiction en couleur est réalisé par Micheline Lanctôt et produit par René Malo et Jean-Claude Lord. Parmi les interprètes, on retrouve Jocelyn Bérubé, Andrée Pelletier et Gilles Renaud.
Le cinéaste d'animation Frédéric Back reçoit cet hommage de l'industrie américaine du cinéma pour son court métrage « Crac! ». Originaire de Strasbourg, Back était entré au service de Radio-Canada lorsque celle-ci a ouvert ses portes, en 1952.
Ce documentaire en couleur de l'Office national du film (ONF) est réalisé par François Brault et produit par Jean Dansereau.
Ce documentaire en couleur est réalisé par Richard Boutet et Pascal Gélinas et produit par Lucille Veilleux et Marguerite Duparc.
Plusieurs artistes québécois associés au monde du cinéma sont honorés lors de la remise des prix Génie, à Toronto.
Ce long-métrage de fiction en couleur est réalisé par Yves Simoneau et produit par Claude Bonin, Roger Frappier et Francine Forest. Parmi les interprètes, on retrouve Marie Tifo, Pierre Curzi et Jacques Godin.
Le grand prix du Conseil des Arts de la Communauté urbaine de Montréal (CUM) est décerné au pianiste montréalais Louis Lortie pour sa contribution exceptionnelle à la vie artistique et au rayonnement de Montréal.
Ce long-métrage de fiction en couleur est réalisé par Charles Binamé et produit par Lorraine Richard. Parmi les interprètes, on retrouve Pascale Buissières, James Hyndman et Robert Brouillette.
Angèle Dubeau fonde 
Ce film-danse en noir et blanc de l'Office national du film (ONF) est réalisé par Philippe Baylaucq et produit par Iolande Cadrin-Rossignol. Parmi les interprètes, on retrouve Chi Long, José Navas.
Les artisans du cinéma québécois sont honorés lors de la première remise des prix Jutra, nommés en l'honneur du défunt cinéaste Claude Jutra.
Le premier ministre français, Lionel Jospin, et son homologue du Québec, Lucien Bouchard, inaugurent le « Printemps du Québec en France ». Il s'agit de la plus grande manifestation culturelle québécoise jamais tenue à l'étranger. Elle durera jusqu'au 21 juin.
Le monde de l'humour québécois a maintenant son propre gala, celui des Oliviers. Il s'agit de récompenses nommées en l'honneur d'Olivier Guimond , un « comique » qui a connu un retentissant succès à la télévision québécoise au cours des années 60 et 70.
Télé-Québec présente « L'erreur boréale », un documentaire choc réalisé par Richard Desjardins et Robert Monderie dont le lancement a eu lieu en février.
Érik Canuel est le réalisateur du film « Le dernier tunnel », un thriller qui met en vedette Michel Côté, Jean Lapointe et Marie-France Marcotte.
Le journaliste Pierre Duchesne présente à la presse le troisième et dernier tome d'une biographie non-autorisée qu'il vient d'écrire sur la vie de l'ex-premier ministre du Québec, Jacques Parizeau. Intitulée « Le Régent », elle couvre la période allant de 1985 au référendum de 1995.
Après avoir obtenu une série de récompenses lors de différents galas et festivals, « Mommy » de Xavier Dolan obtient le billet d'or du cinéma québécois. Cet honneur est décerné au film ayant obtenu les meilleures recettes en salle au Québec. En 2014, « Mommy » a récolté 3,3 millions de dollars.
Les émeutes de la conscription à Québec s'inscrivent dans le contexte de la participation du Canada à la Première Guerre mondiale. En 1914, la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne à l'Allemagne engage le Canada dans le conflit. Durant les premières années de la guerre, les effectifs réguliers de l'armée canadienne et l'enrôlement volontaire suffisent à combler les besoins en hommes. Toutefois, avec le prolongement des affrontements, la nécessité de recruter de nouvelles troupes se fait plus pressante. Le gouvernement fédéral, dirigé par Robert Borden, décide d'enrôler des combattants auprès de la population et adopte, en 1917, la loi sur la conscription rendant le service militaire obligatoire. La mesure est impopulaire dans la province de Québec, où l'armée est vue comme une institution entièrement anglophone. En réaction, de nombreuses manifestations éclatent dans les grandes villes. Le taux élevé de demandes d'exemption et la faiblesse du nombre de conscrits ayant répondu à l'appel résultent en l'envoi de forces policières fédérales au Québec afin de retrouver les hommes qui tardent à se présenter aux bureaux d'enregistrement de l'armée.
Le 3 octobre 2013, le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a nommé Marc Nadon à l'un des trois postes de juge réservés au Québec à la Cour suprême. Le juge Nadon était jusqu'alors juge surnuméraire à la Cour d'appel fédérale. Historiquement, il a toujours été prévu que les trois postes de juge réservés au Québec devaient être pourvus par des juges provenant des cours supérieures du Québec ou par des avocats appartenant au Barreau, ce qui n'était pas le cas du juge Nadon. Cette nomination marquait également une rupture avec une tradition vieille de plus de trente ans, voulant que les juges québécois nommés au plus haut tribunal du Canada proviennent de la Cour d'appel du Québec.
Les abbés Lionel Groulx et Émile Chartier sont à l'origine de l'Association catholique de la jeunesse canadienne-française (ACJC). Leur but, qui rejoint celui du mouvement français de l'Association catholique de la jeunesse française (ACJF), consiste à développer chez les jeunes étudiants ou professionnels laïcs des sentiments catholiques et nationaux. Leur devise: « Piété, Étude, Action ».
Félix-Raymond-Marie Rouleau succède à Mgr Joseph-Médard Émard comme évêque du diocèse de Valleyfield. Il demeurera en poste jusqu'au 9 juillet 1926.
Fabien-Zoël Decelles succède à Mgr Alexis-Xyste Bernard comme évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe. Il demeurera en poste jusqu'au 27 novembre 1942.
Dans le contexte de la crise, l'École sociale populaire publie le « Programme de restauration sociale », un document de réflexion qui se veut à la fois une critique du capitalisme et une incitation à développer de nouvelles politiques dans un cadre corporatiste.
La même journée, le pape Pie XI a nommé six cardinaux, dont Mgr Villeneuve, qui est le plus jeune du groupe. Il est le troisième évêque du Québec à obtenir le titre de cardinal.
Les 25 archevêques et évêques du Québec font paraître une lettre collective de 80 pages donnant la position de l'Église sur la question ouvrière.
Le délégué apostolique au Canada annonce la nomination de Mgr Paul-Émile Léger à la tête de l'archidiocèse de Montréal. Il succède à Mgr Joseph Charbonneau dont le Vatican avait annoncé la démission le 11 février. Mgr Léger demeurera en poste jusqu'au 20 avril 1968.
Charles-Eugène Parent succède à Georges-Alexandre Courchesne à la tête de l'archidiocèse de Rimouski. Il demeurera en poste jusqu'au 25 février 1967.
Le nouvel archidiocèse de Sherbrooke a comme suffragant les diocèses de Nicolet et Saint-Hyacinthe. Sherbrooke était un diocèse depuis le 28 août 1874.
À la suite de l'instruction donnée par le Saint-Siège en septembre 1964, de nouvelles pratiques sont mises en application dans la célébration de la messe dominicale. Une d'entre elles est l'usage de la langue populaire dans la liturgie.
Joseph-Louis-André Ouellette est nommé évêque du diocèse de Mont-Laurier. Il demeurera en poste jusqu'au 10 mai 1978.
Trois aumôniers en milieu scolaire, Jean-Charles Brunelle, Louis-O. Vallières et Pierre Gonneville, s'adressent à 300 personnes réunies dans une salle de la zone pastorale de Pointe-aux-Trembles.
Adolphe Proulx est nommé évêque du diocèse de Hull. Il demeurera en poste jusqu'au 22 juillet 1987.
C'est Robert Lebel qui succède à Mgr Guy Bélanger au poste d'évêque du diocèse de Valleyfield.
Maurice Couture succède à Mgr Louis-Albert Vachon comme archevêque de l'archidiocèse de Québec. Il occupera ce poste jusqu'en 2003.
Vincent Cadieux est nommé évêque du diocèse de Moosonee. Il prend la relève de Mgr Leguerrier, qui avait été nommé à ce poste en 1967.
La décision du pape Benoît XVI (Joseph Ratzinger) de quitter ses fonctions entraîne la tenue d'un conclave pour déterminer son successeur. Cet événement est suivi avec un intérêt particulier par les Québécois puisque, pour la première fois de l'histoire, l'un d'entre eux, le cardinal Marc Ouellet, figure parmi les favoris pour accéder à la papauté.
Le 19 mars 1687, le cadavre dénudé de René-Robert Cavelier de La Salle est jeté dans les buissons par ses assassins. C’est ainsi que se terminent les aventures du « conquistador » français qui s’est perdu dans le pays inhospitalier du Texas en tentant de retrouver « sa rivière », le fleuve Mississippi.
Né dans la paroisse Sainte-Geneviève-de-Berthier, le 17 juillet 1837, fils de Louis Mousseau, cultivateur, et de Sophie Duteau dit Grandpré.
Né à Grondines, le 19 mars 1861, fils de Joseph-Nérée Gouin, médecin, et de Séraphine Fugère.
Née le 15 octobre 1861 à Saint-Paul-d’Abbotsford, Marie-Aveline Bengle est la fille de Guillaume Bengle, cultivateur, et de Philomène Pion. Après avoir obtenu son brevet d’enseignement, elle entre au noviciat de la congrégation de Notre-Dame à Montréal. Admise dans la communauté religieuse sous le nom de sœur Sainte-Anne-Marie en 1882, elle est rattachée au pensionnat Mont-Sainte-Marie. Elle commence à enseigner en 1883, avant d’être nommée assistante de la supérieure en 1897, puis supérieure du pensionnat en 1903.
D'imposantes funérailles se tiennent sur la patinoire du Forum à la suite du décès de Howie Morenz, une des plus grandes vedettes de l'histoire du Canadien de Montréal.
Le baryton Charles Goulet meurt à Montréal, après avoir servi la cause musicale pendant plus de 50 ans.
Spécialiste de renommée internationale dans le domaine de la balistique, le scientifique canadien Gerald Bull est abattu par plusieurs balles dans un complexe d'appartements de Bruxelles.
C'est à 79 ans que décède le peintre Jean-Paul Riopelle, « monument des arts » dont l'œuvre aura marqué le siècle.
La descente du premier train de bois équarri conduit par Philemon Wright en 1806 marque le début d’une ère nouvelle dans l’histoire socioéconomique du Québec, soit celle de l’exploitation forestière. Le pin et d’autres essences de la forêt laurentienne deviennent les principaux produits d’exportation du Canada, éclipsant la fourrure qui avait joué ce rôle jusque-là.
La fête chrétienne de la Saint-Jean-Baptiste est célébrée au Québec depuis l’époque de la Nouvelle-France. Elle coïncide avec le solstice d’été, le jour le plus long de l’année, qui est souligné notamment par des feux de joie. Ce n’est toutefois qu’à compter de 1834 que cette fête calendaire revêt une dimension identitaire.
Le Comité provincial pour le suffrage féminin est une association militante mise sur pied en janvier 1922 pour l'obtention du suffrage féminin aux élections provinciales québécoises. Sa fondation constitue un jalon important dans l'histoire de la lutte pour l'égalité politique des femmes au Québec.
Le 18 avril 1940, l'Assemblée législative du Québec adopte la Loi accordant aux femmes le droit de vote et d'éligibilité. Cet événement est un jalon important de la lutte pour l'égalité politique des femmes au Québec.
La publication en 1948 du manifeste Refus global, écrit par le peintre Paul-Émile Borduas et cosigné par quinze jeunes personnes (surtout des peintres, mais aussi des artistes d’autres disciplines), est un événement important dans l’histoire du Québec. L’essai comprend neuf textes et présente les réflexions sur l’art et la société du groupe des automatistes, formé à Montréal en 1941 autour de Borduas, professeur à l’École du meuble.
La création du Conseil du statut de la femme, le 6 juillet 1973, représente un événement important dans l’histoire des femmes au Québec. Après avoir lutté pour la reconnaissance de leurs droits civiques et juridiques, les femmes se mobilisent pour améliorer également leur condition sociale. La Fédération des femmes du Québec, mise sur pied en 1966, porte le message des militantes et des associations de femmes. Elle appuie notamment l’une des principales recommandations de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, instituée en 1967, soit de constituer un Office de la femme. Le gouvernement québécois accueille favorablement cette proposition. Le 12 décembre 1972, le projet de loi no 63 visant à créer le Conseil du statut de la femme est déposé à l’Assemblée nationale par Claire Kirkland-Casgrain, première députée au Québec. Il sera adopté à l’unanimité le 5 juillet 1973 et obtiendra la sanction royale le lendemain.
