Naissance - Mort : 1861 – 1929
SYNTHÈSE
Né à Grondines, le 19 mars 1861, fils de Joseph-Nérée Gouin, médecin, et de Séraphine Fugère.
Fit ses études au Collège de Sorel, au Collège de Lévis et à l'Université Laval à Montréal. Fit sa cléricature auprès de Me Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme, député à la Chambre des communes de 1872 à 1878, et de Me John Joseph Caldwell Abbott. Admis au Barreau de la province de Québec le 2 avril 1884. Créé conseil en loi de la reine le 9 juin 1899. Reçut plusieurs doctorats honoris causa : en lettres en 1902, en droit du Collège
Bishop's en 1913 et des universités McGill en 1911, Toronto en 1915 et
Queen's en 1921.
Exerça sa profession avec S. Pagnuelo, Louis-Olivier Taillon, Raymond Préfontaine, Joseph-Émery Robidoux, E.-N. Saint-Jean, Honoré Mercier (père), E. Brassard, Jérémie-Louis Décarie, D. Murphy, Joseph Henry Dillon, Louis-Philippe Bérard et Rodolphe Lemieux, député à la chambre des communes, puis sénateur. Comme avocat, représenta également plusieurs compagnies ferroviaires, notamment le Grand Tronc,
Montreal and Champlain Railway,
Beauharnois Railway,
Chateauguay Northern Railway et
Montreal Terminal Railway. Bâtonnier général du Barreau de la province de Québec en 1910 et en 1911.
Fut directeur ou administrateur des établissements et compagnies suivantes: Assurance Mont-Royal, Banque d'épargne de la cité et du district de Montréal, Banque de Montréal, Crédit foncier,
Royal Trust Co.,
Shawinigan Water and Power Co.,
Laurentide Paper Co.,
Lake of the Woods Milling Co.,
St. Maurice Power,
Royal Exchange Insurance,
National City Co.,
Mutual Life Insurance,
Montreal Light, Heat and Power Co.,
Canada Insurance,
Canadian International Paper Co. et
Title Guarantee and Trust Corp. Membre du bureau de contrôle de la Banque provinciale du Canada.
Directeur politique du journal La Presse d'août à décembre 1920. Nommé membre du Conseil de l'instruction publique de la province de Québec le 10 mai 1898 et président du conseil d'administration de l'Université de Montréal en 1920. A publié: Code municipal de la province de Québec (1890), Le remaniement des subsides fédéraux des provinces (1903) et Discours prononcés par l'honorable Lomer Gouin à l'Assemblée législative de Québec (1904).
Échevin du quartier Est au conseil municipal de Montréal de février à novembre 1900. Candidat libéral défait dans Richelieu aux élections fédérales de 1891. Élu député libéral à l'Assemblée législative dans Montréal no 2 en 1897. Réélu sans opposition en 1900 et en 1904. Commissaire des Travaux publics dans le cabinet Parent du 3 octobre 1900 au 2 juillet 1901, date de sa nomination comme ministre de la Colonisation et des Travaux publics. Avec deux de ses collègues, Adélard Turgeon et William Alexander Weir, démissionna du cabinet Parent le 3 février 1905. Son siège devint vacant à la suite de son accession au Conseil exécutif. Réélu à l'élection partielle du 10 avril 1905. Élu dans la circonscription de Portneuf et défait dans Montréal no 2 aux élections de 1908. Élu simultanément dans Portneuf et dans Saint-Jean en 1912. Résigna son siège de député de Saint-Jean le 14 novembre 1912. Réélu sans opposition dans Portneuf en 1916 et en 1919.
Premier ministre de la province de Québec et président du Conseil exécutif du 23 mars 1905 au 8 juillet 1920, date de sa démission comme premier ministre. Procureur général du 23 mars 1905 au 25 août 1919. Ministre de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries du 30 septembre au 17 octobre 1907. Son siège devint vacant lors de sa nomination comme conseiller législatif de la division de Salaberry le 22 juillet 1920; n'a jamais siégé. Démissionna le 20 octobre 1921. Élu député libéral à la Chambre des communes dans Laurier-Outremont en 1921. Nommé membre du Conseil privé le 29 décembre 1921. Réélu à l'élection partielle du 19 janvier 1922 à la suite de sa nomination comme ministre. Ministre de la Justice dans le cabinet King du 29 décembre 1921 au 3 janvier 1924. Ne s'est pas représenté en 1925. Nommé lieutenant-gouverneur de la province de Québec le 10 janvier 1929. Occupa cette fonction jusqu'à son décès.
Président du Club national en 1889 et en 1890 et de la North American Fish and Game Protective Association. Membre du Club de la Garnison de Québec, du Club Saint-Denis, du Club canadien et du Club de réforme de Montréal. Créé officier de l'Instruction publique de France en 1902, chevalier de la Légion d'honneur de France en 1907, chevalier par le roi Édouard VII en 1908, grand officier de l'Ordre de Léopold de Belgique en 1912, commandeur de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George en 1913 et commandeur de l'Ordre de la Couronne de Belgique en 1920.
Décédé en fonction à Québec, le 28 mars 1929, à l'âge de 68 ans. Inhumé à Montréal, dans le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, le 1er avril 1929.
Avait épousé à Montréal, dans la paroisse Saint-Jacques, le 24 mai 1888, Éliza Mercier, fille d'Honoré Mercier (père), avocat, et de Léopoldine Boivin; puis, dans la cathédrale de Montréal, le 19 septembre 1911, Alice Amos, fille d'Auguste Amos, industriel, et de Marie-Louise Boyer.
Père de Paul Gouin et de Léon Mercier Gouin, sénateur de 1940 à 1976. Oncle de Gaspard Fauteux.
Lomer Gouin a été désigné personnage historique le 1er novembre 2012.
INTÉRÊT PATRIMONIAL
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en œuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Date de mise à jour de la biographie : Juillet 2015
La bataille des plaines d’Abraham et la capitulation de Québec en 1759 rendent la situation stratégique de la Nouvelle-France désespérée. Malgré une victoire lors de la bataille de Sainte-Foy, les forces françaises se voient isolées à Montréal par les forces britanniques. Le commandant français, François-Gaston de Lévis, souhaite continuer la lutte. Cependant, le gouverneur de la Nouvelle-France, Pierre-Rigaud de Vaudreuil, décide de rendre la ville. Il souhaite éviter plus de pertes humaines inutiles. Lors de la capitulation de Montréal aux forces britanniques le 8 septembre 1760, la Grande-Bretagne réalise effectivement sa conquête de la Nouvelle-France.
Au cours de ses deux mandats comme chef du gouvernement, il est aussi procureur général du Bas-Canada. Durant sa carrière politique, La Fontaine plaide pour la protection de la langue française dans les institutions politiques et obtient le principe du gouvernement responsable pour le Canada-Uni en 1848.
Le 18 septembre 1663, le Conseil souverain de la Nouvelle-France tient sa première séance à Québec. Cette institution demeure en fonction jusqu'à la Conquête.
La parution du roman de Réjean Ducharme, L'avalée des avalés, le 16 septembre 1966, dans la collection Blanche de l'éditeur français Gallimard, est un événement qui vient bouleverser le monde littéraire québécois. Cette œuvre apparaît dès sa parution comme un classique de la littérature québécoise. Le récit présente le monologue intérieur d'une jeune fille, Bérénice, qui rejette le monde des adultes et les valeurs traditionnelles.
L'année 1663 marque un changement majeur dans l'histoire de la Nouvelle-France. Devant les difficultés vécues par la colonie depuis sa fondation, le roi Louis XIV décide de reprendre en main l'administration et le développement de ses territoires en Amérique du Nord. Parmi les nombreux problèmes qui attirent l'attention du souverain, la question du peuplement et celle de la disproportion entre les sexes dans la colonie sont particulièrement importantes. Le déséquilibre démographique causé par l'absence de politique migratoire des anciens administrateurs voués à l'exploitation des ressources naturelles se résume assez simplement: il n'y a pas assez de femmes en Nouvelle-France pour assurer son peuplement.
L'invasion de la Pologne par l'armée allemande entraîne l'entrée en guerre de la France et de l'Angleterre. Le Canada emboîte le pas une semaine plus tard. Dès les premières années du conflit, la participation canadienne se fait sur plusieurs tableaux.
À l'instigation du gouvernement britannique, une deuxième conférence stratégique a lieu du 11 au 16 septembre 1944 et réunit, au château Frontenac, les mêmes acteurs que celle de 1943. Staline est invité, mais il ne peut se déplacer à Québec. Lors de cette réunion, aussi connue sous le nom d'Octagon, l'après-guerre est préparée, notamment au moyen d'un plan d'occupation de l'Allemagne. Les dirigeants s'entendent sur la participation navale du Royaume-Uni dans la guerre contre le Japon et sur la poursuite de l'octroi d'une aide économique des États-Unis au Royaume-Uni. 
Le premier ministre du Québec, Jean Lesage, déclare que son gouvernement refuse de participer à l'enquête fédérale qui doit être entreprise sur les services de santé qui a été instituée le 20 juin.
La Place Ville-Marie, le plus haut édifice de Montréal, a été construite au coût de 80 millions de dollars. La réalisation de cette imposante structure de 45 étages « contribuera à créer de nouveaux standards d'architecture au Canada ».
Le meurtre dont a été victime Santiago Gaona est d’une horreur sans nom. À ce jour, on ignore toujours pourquoi ce chanteur reggae de 26 ans a été assassiné le 17 septembre dans une résidence de Contrecœur. Son corps a ensuite été transporté jusqu’à Québec, avant d’être passé dans une machine à déchiqueter sur le terrain d’un émondeur. Santiago Gaona n’avait aucun antécédent criminel.
La date du 21 septembre restera gravée à jamais dans la mémoire de centaines de résidents de l’Outaouais, frappés par une tornade destructrice. 
Environ 150 personnes participent à une manifestation nationaliste qui se tient d'abord à proximité, puis dans le parc Lafontaine, à Montréal. L'organisateur de la manifestation reste inconnu. On compte une soixantaine d'arrestations et quelques actes de vandalisme.
Fondée et dirigée par Charles Goulet et Lionel Daunais, cette compagnie de production promeut le répertoire lyrique, particulièrement l'opérette.
Édith Piaf et les Compagnons de la chanson présentent une série de spectacles à la salle Ludger-Duvernay du Monument National.
Ce long-métrage de fiction en noir et blanc est réalisé par René Delacroix et produit par Jean-Yves Bigras. Parmi les interprètes, on retrouve Ginette Letondal, Juliette Béliveau et Maurice Gauvin.
Gaston Miron et Jean-Guy Pilon, deux poètes associés à la maison d'édition de l'Hexagone, organisent la première Rencontre des poètes et des écrivains.
Après « Le Survenant » et « Au chenal du moine », Germaine Guèvremont enchaîne avec un nouveau téléroman: « Marie-Didace ». Il raconte la vie d'une jeune fille et de plusieurs personnages qui gravitent autour.
Le téléroman « Fille d'Ève », écrit par Louis Morisset, raconte la vie de cinq jeunes femmes qui partagent un appartement dans un quartier de Montréal.
Dans le téléroman « Septième nord », Guy Dufresne raconte les angoisses, les peines et les joies du personnel et des patients d'un hôpital de Montréal.
Le groupe de musique populaire britannique Les Beatles se produit pour la première fois au Forum de Montréal. Les quatre musiciens (George Harrison, Paul McCartney, John Lennon, Ringo Starr) arrivent sur scène avec chemise blanche, cravate et pantalons étroits.
Jean-Louis Roy s'inspire de l'œuvre d'Émile Gaboriau pour écrire « Monsieur Lecoq », un téléroman qui raconte les aventures d'un policier vivant à Paris au XIXe siècle.
Ce téléroman de Jean Filiatrault raconte la vie de trois femmes qui se consacrent au bonheur de leur prochain.
Première comédie de situation du répertoire québécois, la série « Cré Basile! », écrite par Marcel Gamache, tourne autour du personnage de Basile, un individu maladroit qui se met constamment les pieds dans les plats à cause de son ami Fabien, de sa femme ou de sa belle-mère.
Dans leur téléroman « Rue des pignons », Louis Morisset et Mia Riddez dressent un portrait de la vie de famille dans un quartier ouvrier de Montréal.
Radio-Canada met en ondes une nouvelle émission hebdomadaire consacrée aux productions culturelles de langue française. Elle s'appelle « Les Beaux Dimanches ».
Réalisée par Claude Garneau et diffusée sur les ondes de la Société Radio-Canada, cette émission est consacrée à la musique contemporaine. Lors de sa première diffusion, elle est animée par le compositeur Gilles Tremblay qui présente des œuvres de Schönberg, Webern, Messiaen et Garant.
Ce documentaire en noir et blanc est réalisé par Fernand Dansereau et produit par André Belleau et Robert Froget pour l'Office national du film.
Cette série familiale, écrite par Janette Bertrand et Jean Lajeunesse, connaît une grande popularité. On y présente l'humour, la franchise et la communication comme des solutions aux problèmes de la famille moderne.
Dans le téléroman « Mont-Joye », Réginald Boisvert, raconte l'histoire de deux familles estriennes dont les pères entretiennent une rivalité depuis la petite école.
La comédie « Symphorien », de Marcel Gamache, se déroule dans une maison de chambres où cohabitent de drôles de personnages, dont Symphorien, le concierge.
Dans la série humoristique « À la branche d'Olivier », Richard Pérusse raconte les aventures de deux amis propriétaires d'un petit restaurant.
Écrit par Guy Dufresne, le téléroman « Les Forges du Saint-Maurice » se déroule en Mauricie, en 1737. Il raconte la vie des ouvriers et des ouvrières qui ont participé à la naissance de la première industrie métallurgique québécoise.
Dans son téléroman « La petite patrie », Claude Jasmin raconte la vie d'une famille modeste du quartier Villeray, à Montréal.
Présenté en première mondiale à Montréal, le film « Les Ordres » pose un regard critique sur les événements d'octobre 1970. Réalisé par Michel Brault, ce long-métrage de fiction en couleur et en noir et blanc est produit par Bernard Lalonde et Gui L. Caron.
La « Semaine mondiale de la musique » est une manifestation biennale qui a pour but de favoriser les échanges entre les musiciens des cinq continents et de faire connaître la musique canadienne. Les concerts, conférences et expositions ont lieu au Québec et en Ontario.
Dans la comédie « Chère Isabelle », Gilles Richer raconte la vie d'un couple moderne qui lutte contre les tabous de son époque.
Cette série écrite par Robert Choquette permet de renouer avec quelques personnages de la pension Velder, dont les membres des familles Latour et Papineau.
Le téléroman « Grand-papa », écrit par Janette Bertrand, raconte la vie d'un veuf qui exerce un contrôle serré sur sa famille.
Dans le téléroman « Dominique », Antoine Lefebvre relate les difficultés auxquelles doit faire face une jeune veuve de 39 ans qui élève ses deux enfants.
Originaire de Suisse, Charles Dutoit est, au moment de sa nomination, chef de l'Orchestre symphonique de Göteborg (Suède).
Dans le téléroman « Faut le faire », Réginald Boisvert raconte la vie d'Ève et Denis, propriétaires d'une petite entreprise de poterie, et de leurs employés.
Dans la comédie « À cause de mon oncle », Jacques Gagnon et Roger Garand racontent la vie de deux sœurs qui doivent partager leur demeure avec leur oncle Procule.
Dans le téléroman « Les as », Victor-Lévy Beaulieu raconte les diverses aventures d'une équipe de journalistes.
Dans le téléroman « Jamais deux sans toi », Guy Fournier, raconte, à travers les disputes et les réconciliations, la vie d'une famille vivant à Outremont.
Le téléroman « Le clan Beaulieu », écrit par Marcel Cabay, constitue une suite à la populaire série «Les Berger». Elle se déroule dans les milieux financiers et dans le petit monde de la famille Beaulieu.
Dans la comédie « Drôle de monde », Marcel Gamache, raconte les aventures d'une veuve, Mme Bonenfant et d'un amoureux déçu, Rosaire Lamoureux.
Dans le téléroman « Terre humaine », Mia Riddez-Morisset raconte la vie des Jacquemin, une famille vivant sur une ferme de Sainte-Marie-des-Anges.
Dans le téléroman « Féminin pluriel », Robert Lavoie raconte la vie de divers personnages habitant le même immeuble.
Le téléroman « Frédéric », écrit par Michel Faure et Claude Fournier , raconte les difficultés auxquelles fait face un jeune Français en arrivant au Québec.
Dans la comédie « Les Brillant », Marcel Gamache raconte les histoires invraisemblables d'une famille qui a hérité d'un commerce de rénovation et de décoration.
Le téléroman « Marisol », écrit par Micheline Bélanger et Gérald Tassé, raconte la vie d'une jeune femme qui doit affronter la vie après la mort de son mari.
L'action du téléroman « Boogie-woogie '47 » de Claude Jasmin, se déroule dans les années qui suivent la Deuxième Guerre mondiale. Ce téléroman raconte la vie de familles montréalaises qui passent l'été à leur chalet de Pointe-Calumet.
Ce long-métrage de fiction en couleur est réalisé et produit par Louise Carré. Parmi les interprètes, on retrouve Charlotte Boisjoli, Jacques Galipeau et Céline Lomez.
Ce documentaire en couleur de l'Office national du film (ONF) est réalisé par Bonnie Sherr Klein et produit par Dorothy Todd Hénaut.
Dans le téléroman « Les girouettes », Jean Daigle raconte la vie de deux hommes, voisins et amis, et des gens de leur voisinage.
Ce documentaire en couleur est réalisé par Gilles Blais et produit par Georges Dufaux et Jacques Bobet.
Dans la comédie « Les Moineau et les Pinson », Georges Dor raconte la vie quotidienne de deux familles montréalaises, une de milieu aisé, l'autre de milieu modeste.
Dans le téléroman « Une vie », Jean-Marc Provost raconte les difficultés que vit un homme politique à la suite du scandale causé par sa femme alcoolique.
Dans la comédie « Peau de banane », Christian et Guy Fournier racontent l'histoire d'une famille qui cherche à s'ajuster à la suite de la séparation des parents.
Dans la comédie « Métro-boulot-dodo », Louise Bureau, Réal Giguère et Claude Jasmin racontent les aventures d'une femme d'affaires et des gens qu'elle côtoie dans son milieu de travail.
Dans le téléroman « La bonne aventure », Lise Payette raconte la vie quotidienne de quatre femmes à travers leurs confidences, leurs disputes, leurs joies et leurs déceptions.
Dans le téléroman « Monsieur le ministre », Michèle Bazin et Solange Chaput-Rolland racontent la vie d'une famille qui est bouleversée par l'accession du père au poste de ministre.
Ce long-métrage de fiction en couleur est réalisé par Yves Simoneau et produit par Doris Girard. Parmi les interprètes, on retrouve Marie Tifo, Jean-Marie Lemieux et Pierre Curzi.
Ce long-métrage de fiction en couleur est réalisé par Claude Gagnon et produit par Yuri Yoshimura-Gagnon et Claude Gagnon. Parmi les interprètes, on retrouve Luc Matte, Richard Niquette et Louise Portal.
Dans le téléroman « Belle rive », Réginald Boisvert et Anne-Marie Cloutier racontent la vie d'un retraité qui conserve une forte influence sur les habitants de son village.
Dans la comédie « Poivre et sel », Gilles Richer raconte l'histoire d'amour de Hector et Marie-Rose, un couple de septuagénaires.
Dans le téléroman « La vie promise », Marcel Dubé raconte l'histoire de deux familles de milieux différents unies par l'amour qu'éprouvent leurs enfants l'un pour l'autre.
Dans le téléroman « Le parc des Braves », Fernand Dansereau raconte l'histoire d'une mère de famille veuve qui doit faire face aux angoisses de la Deuxième Guerre mondiale.
Dans le téléroman « Entre chien et loup », Raymonde Descôteaux et Aurore Dessureault-Descôteaux racontent la vie des habitants d'un petit village de la Mauricie au début du siècle.
Ce long-métrage de fiction en couleur réalisé par Jean-Claude Labrecque est produit par Claude Bonin et François Labonté. Parmi les interprètes, on retrouve Gilbert Sicotte, Anne-Marie Provencher et Monique Mercure.
Le téléroman « À plein temps » raconte les problèmes quotidiens de six familles habitant un quartier populaire de Montréal.
Dans cette série, Denise Filiatrault, raconte la vie du propriétaire d'une boîte de nuit, d'une chanteuse, d'une ancienne actrice, d'un barman et de plusieurs autres personnages.
Dans la comédie « L'agent fait le bonheur », André Dubois et Ubaldo Fasano racontent les aventures d'un chef de police et des habitants d'une petite ville en banlieue de Montréal.
Dans le téléroman « L'or du temps », Réal Giguère raconte l'histoire d'un frère et d'une sœur qui se battent pour le contrôle des entreprises familiales.
Dans le téléroman « Un amour de quartier », Claire Wojas raconte le quotidien d'une femme dans la soixantaine entourée de plusieurs amis habitant le même quartier.
Dans la comédie « L'âme sœur », Georges Dor raconte l'histoire d'amour qui se tisse entre une directrice d'agence de rencontres et un fleuriste.
Ce long-métrage documentaire de fiction en couleur et en noir et blanc est réalisé par Paul Tana et produit par Marc Daigle. Parmi les interprètes, on retrouve Pierre Curzi et Tony Nardi. Frédérique Collin participe à la narration.
Le premier ministre René Lévesque remet les prix du Québec à l'homme de théâtre Jean Gascon (prix Denise-Pelletier) et au romancier Jacques Godbout (prix David).
Dans la comédie « Chop Suey », Christian Fournier et Ginette Tremblay racontent la vie quotidienne de trois jeunes femmes qui partagent un appartement à Montréal.
Dans la comédie « Un homme au foyer », André Dubois et Ubaldo Fasano relatent les aventures, souvent cocasses, d'une famille dont le père reste à la maison pour s'occuper des enfants et des tâches ménagères.
Dans le téléroman « Rachel et Réjean inc. », Louis Caron, Anne Dandurand, Claire Dé et Jacques Marquis racontent les aventures d'un détective qui reçoit l'aide de sa fille pour mener ses enquêtes.
Ce long-métrage de fiction en couleur est réalisé par Mireille Dansereau et produit par Louise Carré. Parmi les interprètes, on retrouve Béatrice Picard, Guillaume Lemay-Thivierge et Angèle Coutu.
Écrite par Michel Marc Bouchard, la pièce « Les feluettes ou La répétition d'un drame romantique » est jouée le 10 septembre 1987 par le Théâtre Petit à Petit.
Dans le téléroman « Bonjour docteur », Roger Fournier raconte la vie des Morency, une famille qui compte trois générations de médecins. Ceux-ci doivent faire face à plusieurs problèmes liés à la pratique de la médecine moderne.
Dans le téléroman « Robert et compagnie », Michel Dumont et Marc Grégoire racontent l'existence et les préoccupations de quatre hommes vivant à Montréal.
Dans le téléroman « L'héritage », Victor-Lévy Beaulieu raconte les problèmes d'une famille de Trois-Pistoles sur qui le père, Xavier, exerce une autorité insoutenable.
Ce long-métrage de fiction en couleur est réalisé par Léa Pool et produit par Denise Robert, Robin Spry et Ruth Waldburger. Parmi les interprètes, on retrouve Matthias Habich, Michel Voïta et Johanne-Marie Tremblay.
Dans la comédie « Ma tante Alice », Marcel Gamache raconte les aventures d'une vieille dame qui a reçu une agence immobilière en héritage.
Le téléroman « Formule 1 » raconte les aventures de Luc Sinclair, une vedette de course automobile.
Ce long-métrage de fiction en couleur est réalisé par Robert Favreau et produit par Marie-Andrée Vinet et Jean-Roch Marcotte. Parmi les interprètes, on retrouve Danielle Proulx, Marc Messier et Patricia Nolin.
Dans le téléroman « Tandem », Normand Canac-Marquis, Paule Marier et Louise Roy racontent les bouleversements que subissent les PME de Belmont lors d'une récession économique.
La série humoristique « CTYVON » raconte les aventures d'un retraité qui fonde une chaîne de télévision dans son propre foyer.
La comédie « Super sans plomb » raconte la vie d'un veuf d'une quarantaine d'années qui tient un garage à Montréal.
Dans le téléroman « Chambres en ville », Lise et Sylvie Payette racontent la vie quotidienne de jeunes vivant dans une pension de Montréal.
Dans la comédie « Le dépanneur olympique », Pierre Charbonneau, Louise Roy et Francine Ruel racontent diverses intrigues qui se déroulent dans un dépanneur situé près du stade Olympique de Montréal.
Ce long-métrage de fiction en couleur est réalisé par Robert Ménard et produit par Robert Ménard, Claire Wojas et Claude Bonin. Parmi les interprètes, on retrouve Michel Côté, Louise Marleau et Geneviève Rioux.
Dans le téléroman « Cormoran », Pierre Gauvreau raconte la vie des habitants d'une région du Bas-Saint-Laurent à l'aube de la Deuxième Guerre mondiale.
Ce long-métrage de fiction en couleur de l'Office national du film (ONF) est réalisé par Cynthia Scott et produit par Rina Fraticelli, Peter Katadotis, Colin Neale et David Wilson. Parmi les interprètes, on retrouve Alice Diabo, Constance Garneau et Winifred Holden.
Le téléroman « D'amour et d'amitié » met en scène les Lambert et les Lebel, deux familles liées d'amitié depuis plus de vingt ans.
Dans la comédie « Denise...aujourd'hui », Denise Filiatrault raconte le quotidien d'une femme qui possède une agence de casting dans son sous-sol.
Dans le téléroman « Jamais deux sans toi (II) », Guy Fournier, raconte la vie de Rémi, propriétaire de sa propre agence, de sa femme Francine et de leur entourage. Ces personnages, créés plus d'une décennie auparavant par Fournier, voient leur vie bouleversée par de nombreux changements.
Le téléroman « Libre-échange » de Bernard Dansereau, Christian Fournier, Annie Piérard et Ginette Tremblay, raconte l'histoire d'une mère de famille dans la quarantaine qui décide de laisser son mari.
Dans le téléroman « Montréal P.Q. », Victor-Lévy Beaulieu fait le portrait de la société montréalaise après la Deuxième Guerre mondiale. L'intrigue est centrée autour du monde de la police et de la prostitution.
Dans le téléroman « Marilyn », Lise et Sylvie Payette racontent les aventures d'une veuve qui fait le ménage dans des maisons privées afin de subvenir à ses besoins.
Téléroman qui s'adresse aux jeunes, « Watatatow » raconte la vie d'adolescents qui fréquentent une maison de jeunes dans un quartier populaire de Montréal.
Dans le téléroman « La montagne du Hollandais », Yves É. Arnau raconte la vie des habitants d'un petit village de bûcherons.
Dans le téléroman « L'or et le papier », Michelle Allan, Guy Fournier et Wayne Grigsby font suite à la première série du même nom.
Le téléroman « La misère des riches II » de Michèle Bazin et Ingrid Saumart est centré sur diverses intrigues internationales et financières.
Ce long-métrage de fiction en couleur est réalisé par Robert Morin et produit par Nicole Robert et Lorraine Dufour. Parmi les interprètes, on retrouve Gildor Roy, Jean-Guy Bouchard et Brigitte Paquette.
Écrit par Pierre Gauvreau, le « Volcan tranquille » est la continuité de la célèbre trilogie produite par Radio-Canada dont les premiers volets furent « Le Temps d'une paix » et « Cormoran ». Ceux-ci ont été diffusés respectivement de 1980 à 1986 et de 1990 à 1993.
Les compositeurs Luc Plamondon et Richard Cocciante présentent « Notre-Dame de Paris », un spectacle musical à grand déploiement qui tiendra l'affiche du Palais des Congrès jusqu'au 31 janvier 1999.
Présenté pour la première fois à la presse dans le cadre du Festival international du film de Toronto, le long métrage « La face cachée de la lune » est réalisé par Robert Lepage. Il met en vedette Robert Lepage, Céline Bonnier, Anne-Marie Cadieux et Richard Fréchette.
Quelques jours après sa présentation en salle, le film « À hauteur d'homme » de Jean-Claude Labrecque est présenté à la télévision de Radio-Canada. On évalue à 716 000 le nombre de téléspectateurs qui visionnent ce documentaire retraçant les derniers mois au pouvoir de l'ex-premier ministre du Québec, Bernard Landry.
Ce long-métrage de fiction réalisé par Éric Tessier met notamment en vedette Michel Côté, Patrick Huard et Albert Millaire. Il est adapté d'un roman de l'auteur québécois Patrick Sénécal.
Plusieurs invités dont le premier ministre du Québec, Jean Charest, assistent au lancement des mémoires de l'ex-premier ministre du Canada, Brian Mulroney. Cet ouvrage de plus de 1200 pages couvre la jeunesse et la carrière politique de Mulroney, de ses débuts jusqu'à sa démission en février 1993.
Lors de la 32e édition du Festival des films du monde de Montréal, « Ce qu'il faut pour vivre » du cinéaste Benoît Pilon se mérite le prix du public, le prix du film canadien le plus populaire et le grand prix spécial du jury.
Des personnalités issues de différents milieux commémorent le 250e anniversaire de la bataille des plaines d'Abraham en lisant à cet endroit une série de textes qui ont marqué l'histoire du Québec. L'événement est précédé d'une controverse alors que le caractère plus polémique de certains textes suscite des réactions négatives.
Présenté en première mondiale au festival de Venise (la Mostra), le film « Incendies » de Denis Villeneuve est accueilli chaleureusement par le public et la critique.
Des considérations économiques amènent le fondateur, chorégraphe et directeur artistique de la troupe de danse 
Après avoir été un succès en librairie, l'album de bande dessinée « Paul à Québec » de Michel Rabagliati est adapté pour le grand écran. François Bouvier en assure la réalisation, alors que le rôle de Paul est confié à François Létourneau.
La pandémie de grippe la plus grave jamais enregistrée au Canada et dans le monde entier est liée au virus H1N1 qui apparaît durant la Première Guerre mondiale. Malgré ses origines géographiques inconnues, il est communément appelé «grippe espagnole». Entre 1918 et 1919, la grippe espagnole tue entre 20 et 100 millions de personnes, dont quelque 50 000 Canadiens.
La bataille des Plaines d'Abraham est un événement majeur de la guerre de la Conquête. Elle se déroule le 13 septembre 1759 et oppose les troupes britanniques du major-général James Wolfe au contingent de l'armée française du lieutenant-général Louis-Joseph de Montcalm, composé de soldats réguliers, de miliciens canadiens et d'Autochtones.
Lors de cette conférence, la ministre fédérale de la Santé, Judy LaMarsh, annonce la création d'un programme d'assistance à la santé de 500 millions de dollars.
Le 15 septembre 1664, Mgr François de Laval, vicaire apostolique de Nouvelle-France et évêque de Pétrée, fonde la paroisse de Notre-Dame-de-Québec, première paroisse catholique érigée canoniquement dans la colonie.
La paroisse Sacré-Cœur est érigée par Mgr Michel-Thomas Labrecque dans le quartier ouvrier Bassin, à Chicoutimi.
Monseigneur Donat Sbaretti, délégué apostolique du Canada, préside le premier concile plénier tenu à Québec.
En présence des plus hauts dignitaires de l'Église catholique romaine, dont le représentant du pape Pie X, le cardinal légat Vincenze Vannutelli, Montréal accueille chaleureusement le XXIe Congrès eucharistique eucharistique international qui se terminera le 11 septembre. Le Congrès est également l'occasion d'une affirmation solennelle du rôle du Canada français dans la diffusion de la foi en Amérique, avec le fameux discours « La langue, gardienne de la foi », que prononce Henri Bourassa.
La position du journal libéral « Le Pays », qui exige une réforme du système d'enseignement québécois, lui attire une condamnation de la part de l'archevêque de Montréal, Mgr Paul Bruchési . Cette annonce ne suffira toutefois pas à faire cesser les activités du journal.
Joseph-Eugène Limoges succède à Mgr François-Xavier Brunet comme évêque du diocèse de Mont-Laurier. Il demeurera en poste jusqu'au 1er mars 1965.
Ce congrès se tient à l'Université Laval sous la présidence de Mgr Georges Gauthier, administrateur du diocèse de Montréal.
Une longue procession clôture cet événement qui commémore le 25e anniversaire du grand congrès eucharistique de 1910. Elle réunit plusieurs dizaines de milliers de fidèles qui défilent en priant et en chantant dans les rues de Montréal.
Georges Gauthier succède à Mgr Paul Bruchési comme archevêque de Montréal. Il demeurera en poste jusqu'au 31 août 1940.
Dans un communiqué aux journaux, le cardinal Rodrigue Villeneuve rappelle que les catholiques ne peuvent envoyer leurs enfants dans les écoles neutres ou mixtes sans la permission de leur évêque.
Dans une allocution qu'il prononce devant des milliers d'ouvriers réunis à l'Oratoire St-Joseph, l'archevêque de Montréal, Joseph Charbonneau, s'élève avec vigueur contre le coût élevé de la vie et la crise du logement.
Paul Bernier succède à Mgr Albini Leblanc comme évêque du diocèse de Gaspé. Il demeurera en poste jusqu'au 21 novembre 1964.
Au cours de la réunion du Comité catholique du Conseil de l'Instruction publique, le cardinal Paul-Émile Léger réclame des mesures législatives qui permettraient la fréquentation scolaire jusqu'à la neuvième année.
Percival Caza est nommé évêque du diocèse de Valleyfield. Il demeurera en poste jusqu'au 18 mars 1969.
La visite du pape Jean-Paul II donne à l'Église canadienne l'occasion de réaffirmer son identité. Partout sur son passage, le souverain pontife est accueilli par les fidèles avec une chaleur bien sentie.
Gilles Lussier succède à Mgr René Audet comme évêque du diocèse de Joliette. Il occupe encore ce poste à la fin du XXe siècle.
Né vers 1643 en France, Jean Bochart de Champigny est le fils de Jean Bochart de Champigny, seigneur et administrateur royal, et de Marie de Boyvin.
Né au château de Candiac, en France, le 28 février 1712, Louis-Joseph de Montcalm est le fils de Louis-Daniel de Montcalm et de Marie-Thérèse-Charlotte de Lauris de Castellane.
Né le 7 octobre 1786 à Montréal, Louis-Joseph Papineau est le fils de Joseph Papineau, arpenteur, notaire, seigneur et homme politique, et de Rosalie Cherrier.
Né à Saint-Jean-sur-Richelieu, le 9 janvier 1832, fils de Gabriel Marchand, propriétaire terrien, négociant et officier supérieur dans la milice, et de Mary Macnider.
La mort du premier ministre du Québec, Maurice Duplessis, prend par surprise la classe politique québécoise. Seul chef de l'histoire de l'Union nationale, Duplessis a mené les destinées du Québec de 1936 à 1939 et de 1944 à 1959. Son décès ouvre la porte à la succession de Paul Sauvé qui restera en poste jusqu'à sa mort, le 2 janvier 1960.
Né à Montréal, le 4 mai 1822, puis baptisé le 6, dans la paroisse Notre-Dame, sous le prénom de Charles-Eugène-Napoléon, fils de Pierre-Amable Boucher de Boucherville , seigneur, et de Marguerite-Émilie (Amélie) Sabrevois de Bleury.
Né à Beauport, le 12 septembre 1855, fils de Simon-Polycarpe Parent, cultivateur et commerçant, et de Luce Bélanger.
Né à Saint-Éloi, le 24 septembre 1892, fils d'Eugène Godbout, cultivateur, et de Marie-Louise Duret.
Le premier ministre du Québec, Daniel Johnson, décède soudainement lors de son passage au barrage Manic 5. Il était âgé de 53 ans.
Maude Abbott voit le jour le 18 mars 1869 à Saint-André-Est, dans le comté d’Argenteuil. Fille du révérend Jeremie Babin et d’Elizabeth Bayley Abbott, elle perd sa mère à l’âge de sept mois. Abandonnées par leur père, Maude et sa sœur sont adoptées par leur grand-mère maternelle, qui leur donne son nom. La jeune fille manifeste tôt de l’intérêt pour les études et s’inscrit à l’Université McGill. Elle fait partie des premières cohortes d’étudiantes admises dans cet établissement et obtient une licence ès arts en 1890. Mais elle veut poursuivre des études en médecine. 
Soupçonnée d'avoir participé, mitraillette à la main, à plus de 20 vols de banques au cours des derniers mois, Monique Proietti, surnommée « 
L'ex-premier ministre du Canada, Pierre Elliott Trudeau, décède à Montréal d'un cancer de la prostate. Il avait 80 ans.
La coureuse à pied Émilie Mondor décède dans un accident de voiture près de Hawkesbury, en Ontario. La jeune femme de 25 ans s'était imposée au fil des ans comme la meilleure coureuse canadienne de demi-fond de sa génération.
La descente du premier train de bois équarri conduit par Philemon Wright en 1806 marque le début d’une ère nouvelle dans l’histoire socioéconomique du Québec, soit celle de l’exploitation forestière. Le pin et d’autres essences de la forêt laurentienne deviennent les principaux produits d’exportation du Canada, éclipsant la fourrure qui avait joué ce rôle jusque-là.
La fête chrétienne de la Saint-Jean-Baptiste est célébrée au Québec depuis l’époque de la Nouvelle-France. Elle coïncide avec le solstice d’été, le jour le plus long de l’année, qui est souligné notamment par des feux de joie. Ce n’est toutefois qu’à compter de 1834 que cette fête calendaire revêt une dimension identitaire.
Le Comité provincial pour le suffrage féminin est une association militante mise sur pied en janvier 1922 pour l'obtention du suffrage féminin aux élections provinciales québécoises. Sa fondation constitue un jalon important dans l'histoire de la lutte pour l'égalité politique des femmes au Québec.
Le 18 avril 1940, l'Assemblée législative du Québec adopte la Loi accordant aux femmes le droit de vote et d'éligibilité. Cet événement est un jalon important de la lutte pour l'égalité politique des femmes au Québec.
La publication en 1948 du manifeste Refus global, écrit par le peintre Paul-Émile Borduas et cosigné par quinze jeunes personnes (surtout des peintres, mais aussi des artistes d’autres disciplines), est un événement important dans l’histoire du Québec. L’essai comprend neuf textes et présente les réflexions sur l’art et la société du groupe des automatistes, formé à Montréal en 1941 autour de Borduas, professeur à l’École du meuble.
La création du Conseil du statut de la femme, le 6 juillet 1973, représente un événement important dans l’histoire des femmes au Québec. Après avoir lutté pour la reconnaissance de leurs droits civiques et juridiques, les femmes se mobilisent pour améliorer également leur condition sociale. La Fédération des femmes du Québec, mise sur pied en 1966, porte le message des militantes et des associations de femmes. Elle appuie notamment l’une des principales recommandations de la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada, instituée en 1967, soit de constituer un Office de la femme. Le gouvernement québécois accueille favorablement cette proposition. Le 12 décembre 1972, le projet de loi no 63 visant à créer le Conseil du statut de la femme est déposé à l’Assemblée nationale par Claire Kirkland-Casgrain, première députée au Québec. Il sera adopté à l’unanimité le 5 juillet 1973 et obtiendra la sanction royale le lendemain.
